26/05/2020

Vous saviez que l'allergie aux feuilles de fraises ça existait vous ?


C'est ce qui s'appelle prendre un gros coup de pied au cul !

Sans transition :

Éditeur : Le Tripode
Parution : 2013
Pages : 470

Résumé :
Voici l'histoire du dernier des hommes qui parlait la langue des serpents, de sa sœur qui tomba amoureuse d’un ours, de sa mère qui rôtissait compulsivement des élans, de son grand-père qui guerroyait sans jambes, d’une paysanne qui rêvait d’un loup-garou, d’un vieil homme qui chassait les vents, d’une salamandre qui volait dans les airs, d’australopithèques qui élevaient des poux géants, d’un poisson titanesque las de ce monde et de chevaliers teutons épouvantés par tout ce qui précède...


Ces quelques lignes en 4ème de couv nous promettent soit du nawak soit du lourd niveau imaginaire. J’ai une révélation à vous faire : il s’agit là d’un mélange subtil, intelligent et audacieux des deux. Et plus encore, à vrai dire.
Leemet, le narrateur et personnage principal, est celui dont parle le titre : l’homme qui savait la langue des serpents. De base, c’est assez inattendu, mais pour toute personne connaissant un tant soit peu Harry Potter (oui, j’ose évoquer le Fourchelangue) pas aussi déstabilisant qu’il y paraît. Et pourtant, ce Leemet, avec cette capacité qu’il a de discuter avec les vipères royales, n’est en réalité pas le personnage le plus surprenant et loufoque de ce roman indéfinissable, énorme pavé dans la mare littéraire.
Véritable épopée historique qui fait penser aux croisades, fresque chevaleresque, satire religieuse, aventure d’une vie mêlant habilement fantasy, fantastique, romance et gothique, le tout saupoudré d’un humour mordant toujours inattendu qui peut faire rire aux éclats mais auquel se mêle parfois une violence qui fait frémir.

Ce que l’auteur nous propose est unique, plein d’une audace rarement vue. Le début est pourtant relativement calme, presque banal : Leemet est un petit garçon qui assiste à une cérémonie religieuse qui l’ennui et qui préfère s’amuser, comme n’importe quel petit garçon. Mais il grandit et finit par comprendre que la religion n’est pas qu’ennuyeuse quand on ne la comprend pas : elle peut aussi être dangereuse.

Nous voyons tout un monde s’effacer, disparaître petit à petit à travers ses yeux et on se sent aussi impuissant que lui face à la modernité qui chasse le passé sans aucun remord, avec violence, incapable de s'accorder avec les valeurs ancestrales bien plus anciennes qu'elle. L’obscurantisme total évoqué ici, à travers ce monde moderne qui s’installe à la lisière de la forêt où vit Leemet, est effrayant, bien plus effrayant que les hommes de son peuple qui parlent la langue des serpents, que ceux qui possèdent, comme les reptiles, des crochets venimeux, ou encore les ours qui lorgnent après les jeunes filles, ce Sage qui voue un culte sanglant aux génies des bois dont on doute de plus en plus de l’existence…

Oui, au fil du récit c’est un monde toujours plus étrange que nous dévoile l’auteur et pourtant on accepte tout ce qu’il dévoile sans protester. C’est incongru ? Oui, évidemment, mais c’est amené avec un tel art de l’écrit, du conte et de la narration que cela semble s’imbriquer parfaitement dans son univers, le nôtre ; un univers qu’on a l’impression de connaître tant tout est fluide et naturel, mais qu’on découvre pourtant totalement. Après 400 pages, on en découvre encore et on n’a pas fini d’être surpris.

Les hommes de la forêt parlent aux serpents ? D’accord, dis-nous-en plus. Ils traient des louves et se nourrissent de leur lait grâce à cette langue qui fait obéir la majorité des animaux, sauf les hérissons et les fourmis qui en sont sourd ? Si tu le dis ! Allez, j’en veux encore. Les ours parlent, eux aussi, cette fameuse langue, et aiment séduire les femmes, toujours attendries par ces énormes plantigrades énamourés ? Je veux bien ! Qu’est-ce que t’as d’autre à me proposer ? Une créature qui vit au fond de l’océan et n’en remonte que tous les 1000 ans pour reprendre sa respiration ? Des anthropopithèques qui élèvent des poux, dont un de la taille d’un cheval ? Un sorcier qui capture les vents dans des sacs ? Une salamandre géante qui dort sous terre ?

Au bout d’un moment, j’en voulais juste plus, j’en voulais encore.

L’auteur semble nous nourrir de son imaginaire foisonnant mais il n’en oublie pas de garder un pied dans la réalité. Car, comme je le disais, la modernité chasse le passé à coup d’épées, d’aveuglement religieux et petit à petit l’imaginaire disparaît, la magie aussi, remplacés par la sanglante réalité d’un monde obscur, plongé dans les ténèbres de l’ignorance en étant pourtant persuadé de tout savoir grâce à un dieu de cruelle bonté : Jésus.
Si aucune date précise ne nous est donnée on peut donc quand même situer cette histoire au début de l’époque médiévale. On en arrive même à penser que, peut-être, tout ceci a réellement existé tant le talent de l’auteur est grand (et celui du traducteur aussi, qui a su rendre toute la puissance narrative de ce conte éternel !)
Il est difficile de parler d’une œuvre comme celle-ci. J’ai lu une admirable chronique que je vous partage ici.
Je ne me sens pas vraiment de taille à détailler une telle histoire. Sachez simplement qu’il est question de Leemet, l’homme qui savait la langue des serpents, qu’il est plein de courage, de détermination. Pourtant, tout ce qu’il entreprend pour tenter de sauver son monde qui s’efface paraît impossible, comme s’il tentait d’attraper la fumée du passé avec ses mains.

L’auteur fait désormais partie des meilleurs de mon répertoire de livres lus, et je lirai les autres titres de sa bibliographie sans hésiter.

Petit clin d'oeil à une amie qui a réussi à en parler mieux que moi : l'ours bibliophile !

20/05/2020

Un jour, moi aussi quand j'aurais passé une nuit de merde je buterai quelqu'un.


C’est dans des moments comme ça que j’ai envie de dire : merci confinement ! Je vais pas pousser le vice jusqu’à dire « merci COVIDou » quand même mais bon, par extension…
Ouais, y’a mieux comme entrée en matière.
Allez, je me fous 2 claques et je me lance :

Éditeur : L’Homme sans nom
Pages : 350
Parution : 2018

Résumé :
Après avoir avoué à sa femme qu'il avait toujours détesté le thé, Ambroise Perrin se défenestre sous les yeux médusés des personnes présentes. Dans un palace vénitien, Louise Duval se réveille d'une soirée de gala et découvre que sept de ses collègues sont morts au même moment dans leur lit de cause inexpliquées. Rien ne lie ces deux affaires, si ce n'est leur mystère. C'est assez pour intéresser Evariste Fauconnier, enquêteur émérite spécialisé dans les affaires que personne ne peut résoudre. Entre crimes en série et esprits diaboliques, le fin limier va devoir dénouer les fils d'une gigantesque toile qui risque bien d'avaler son âme autant que sa raison. Car l’araignée a souvent le dessus sur le papillon.

J’ai reçu ce bouquin gratis lors d’une opération spéciale confinement, ce qui explique l’intro qui pue du cul, où un site, en partenariat avec plusieurs éditeurs, distribuait un livre par jour. Celui-ci fut l’un d’eux. Et quelle découverte !
Pour être tout à fait honnête il ne vaut pas un bon thriller de Karine Giebel, qui maîtrise la tension à la perfection et a l’art de nous faire aimer des personnages à la noirceur insondable, ni même un Robert Galbraith, qui a ce talent inimitable pour nous mener à la baguette avec ses scénarios bien huilés où chaque élément et chaque indice trouve sa place. En fait, ce qui a sorti ce livre du lot, c’est le style de l’auteure.
En un mot : unique.
Les deux personnages, Évariste et Isabeau, que j’ai trouvé dans un premier temps assez cliché malgré moi (beaucoup de ressemblance avec Sherlock Holmes et Watson à mon sens), se sont finalement avérés être très originaux… grâce à l’humour.
L’auteure a un don indéniable pour nous faire rire dans n’importe quel moment grâce aux joutes verbales qu’elle s’amuse à créer entre ces deux gars différents tant sur un point de vue moral, caractériel, que physique. Les conversations entre ces deux hurluberlus sont un délice d’intelligence et de sarcasme mêlés et j’ai ri aux éclats à plusieurs reprises.
Rien que pour ça, ça vaut très franchement le détour !
Quant au reste, l’intrigue policière est nette, précise et propre. Mais peut-être trop propre justement. Elle est classique, l’auteure ne dépassant pas les lignes du genre. Alors oui c’est efficace, chaque indice trouve sa place mais ils tombent tous au moment propice.
Je m’explique : c’est comme si l’auteure avait suivi la recette du « parfait petit livre policier ». Rien à reprocher à la préparation, ni à la cuisson, ni même au goût si ce n’est son manque de prise de risque.
En fait, ça marche très bien, ça se lit très bien, mais j’attendais un petit quelque chose en plus. C’est exactement le genre de livre qu’on lit pour passer du bon temps sans avoir à trop se poser de question et simplement apprécier un moment avec des personnages qui, disons-le franchement, portent tout sur leurs épaules.
Ce n’est pas négatif, loin de là. M’attacher aux personnages est ce que je préfère quand je découvre un livre, qui plus est une série.
Je lierai donc les précédentes aventures d’Évariste et Isabeau avec grand plaisir !

Précédemment :

30/03/2020

Putain d'oeillères !

Quand on lit beaucoup, comme moi, on a la chance de tomber parfois sur des livres qui nous ouvrent grands les yeux sur un sujet auquel on avait jamais vraiment réfléchi.
Et quand ça arrive, on sent qu'on est plus la même personne, et on se retrouve à remercier un livre du fond du cœur, comme s'il était vivant.
Ce livre est parmi ceux-là.
Lisez-le.
Putain de bordel à queue.



22/03/2020

The magic begins again !

Cette année je me suis lancée comme défi de ne faire aucun challenge littéraire (dit-elle en faisant comme si ça faisait pas près de deux mois qu’elle n’avait rien publié sur ce blog !) J’en fait peu à l’année, un qui dure généralement plusieurs semaines, comme le CWC par exemple, ou le PAC, avec quelques week-end à 1000 par-ci par-là, donc je ne suis pas non plus une grosse consommatrice, mais j’ai tout de même décidé de les éliminer totalement de ma vie de lectrice cette année.
Pour la simple et bonne raison que j’ai décidé de faire un challenge personnel : relire Harry Potter !

J’en avais vraiment très envie, en tout cas ça me trotte dans la tête depuis au moins l’année dernière, et en plus de ça j'ai un anniversaire à fêter ! Cela fait exactement 20 ans que j’ai lu le premier tome, que quelqu’un m’a offert pour mes 12 ans en 2000. Alors ça, si c’est pas une bonne raison, je ne sais pas ce qu’il vous faut.

Parce que je suis absolument fan des films, que je regarde très souvent (d’ailleurs le DVD du premier vient de me lâcher, je suis super vénère vous imaginez même pas comment !), je n’ai strictement rien oublié de la trame principale de l’histoire ni des événements les plus importants, mais c’est bien la première fois depuis ma première lecture que je relis les livres. Du coup, je suis toute excitée, parce que je suis certaine qu’il y a beaucoup de petites choses dont je ne me souviens absolument pas et les redécouvrir me fait grave plaisir. Les films ont beau être aussi fidèles que possible (en tout cas, ils le sont d’après mes souvenirs) c’est délicat pour un scénario de tenir à 100% des livres.
Si j’ai peur ?
Un peu. Toutes les relectures que j’ai faite depuis l’ouverture de ce blog ont viré au drame (cf : Eragon et Le Clan des Otori) mais j’ai bien plus confiance en J.K Rowling qu’en toute autre personne sur cette Terre !
Et ma relecture du premier tome me confirme que j’ai eu raison de ne rien craindre !


Relu en janvier 2020, j’ai absolument adoré ! Alors oui je l’ai trouvé enfantin, c’est écrit, certes très bien, mais également très simplement, et je pense que c’est pour ça que j’ai particulièrement aimé. Effectivement l’auteure va à l’essentiel, elle ne se perd pas en descriptions trop longues ni n’en rajoute des caisses sur les monologues des personnages et ça confère à ce texte un dynamisme génial qui nous plonge directement dans l’action et les événements. Limite si j’avais pas parfois l’impression de me trouver juste à côté de Harry, Ron et Hermione dans la salle commune des Gryffondor ou en salle de classe pendant qu’ils parlaient !
Elle présente son univers par petites touches pour le rendre compréhensible même aux plus jeunes et on en découvre tout au long de l’histoire, ce qui fait qu’on ne cesse jamais de s’émerveiller
… ni même de rire ! L’humour est pratiquement omniprésent, surtout grâce au personnage de Malefoy qui est ici absolument méchamment délicieux, j’avais oublié à quel point j’aimais ce garçon imbu et détestable (faut dire aussi que je l’apprécie pas des masses dans les films, je trouve qu’il a une tête à claque, surtout dans les premiers), sans oublier la simplicité bourru de Hagrid et les bizarreries facétieuses de Dumbledore.
Et que dire de Poudlard ? Ce château représente à lui seul un personnage, c’est un être vivant et capricieux qui possède ses secrets, son histoire et sa personnalité. Il y a qu’à voir comment il s’amuse à promener notre trio de héros d’un étage à l’autre parce que « les escaliers n’en font qu’à leur tête » !


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J’ai lu le tome 2 en février-mars 2020 et… l’émerveillement est toujours au rendez-vous !

Fort heureusement, ce tome-là est un peu moins enfantin que le premier mais écrit avec toujours cette même plume dynamique qui nous conduit exactement là où elle le souhaite sans qu’on devine pour autant la destination. Ce qui m’a particulièrement stupéfixée dans ce texte c’est que, déjà, l’auteure commençait à distiller des indices subtils sur l’avenir de l’histoire, des choses à première vue insignifiantes mais qui m’ont fait comprendre que cette dame a, d’un bout à l’autre, depuis le début et ce jusqu’au dernier point final ultime, maîtrisé son récit. La véritable sorcière, en fait, c’est elle les gars !
L’humour est toujours là, toujours grâce à Malefoy qui est vraiment absolument génial, mais aussi Ron qui devient plus attachant et Hermione moins agaçante (par contre j’ai toujours autant de mal avec Harry, même si je l’aime bien…) De facétieux Dumbledore devient mystérieux, Hagrid se dévoile et Poudlard… ma foi, le château reste fidèle à lui-même et livre, lui aussi, une part de son passé par le biais de la Chambre des Secrets. Un passé sombre, tragique, grâce auquel tout le texte en lui-même gagne en maturité. Mais pas trop, quand même, c’est toujours à destination des 11-12 ans, allons !
Ici, J.K Rowling nous prouve également que son univers n’est pas fait que de sorciers et sorcières légendaires, de baguettes magiques, de sorts et de sortilèges, mais également d’animaux, de créatures magiques qui peuvent être soient merveilleuses, soient terribles. Ici, elle nous présente Fumseck le Phoenix et le Basilic, et tous les deux, bien que totalement différents, sont absolument extraordinaires (au point que je suis incapable de dire vers lequel va ma préférence…). J’adorerais avoir une imagination comme celle-là !

Je vais continuer sur ma lancée en avril 2020 avec le tome 3. Attention, là mes attentes sont plus grandes car le film de ce tome est mon préféré, et j’ai hâte de commencer cette relecture !

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Avril 2020... J’ai enfin lu le tome 3 (en vrai je l’ai terminé le mois dernier) et on est en mai. Bordel, je suis déjà en retard !
Bonjour, appelez-moi le Lapin Blanc.
OK blague de merde.
Passons à la chronique.


D’aussi loin que je me souvienne, « Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban » a toujours été mon préféré. J’ai bouffé le film un milliard de fois sans me lasser, et maintenant je peux affirmer que même le livre (pour l’instant du moins) est celui que je préfère.
Premièrement, les choses sont un peu plus sombres. On sent ici que l’auteure commence à opérer la transition entre l’enfance et la véritable adolescence. Par exemple : Harry, Ron et Hermione connaissent leur première dispute, et à cet âge ce n’est pas évident à gérer.
L'humour unique de cette série est cependant toujours au rendez-vous, grâce aux mêmes personnages principalement (Malefoy, les jumeaux Weasley et Ron) mais on ne s'en lasse clairement pas !
On en apprend également plus sur l’histoire de Lily et James Potter, notamment les raisons de leur mort, et ça assombrit encore un peu plus l’atmosphère. C’est dans ce contexte qu’arrivent de nouveaux personnages : Remus Lupin et Sirius Black, et ça fait du bien de voir de nouvelles têtes. Bien sûr il y a eu Lockhart dans le tome précédent mais ce personnage n’a pas eu le même impact que les deux autres dans la vie de Harry.
Je me suis surprise à tout autant apprécier Lupin que Black, alors que dans mes souvenirs c’était surtout Black que j’avais aimé à ma première lecture. Je m’étais tellement habituée à la figure rassurante que Lupin incarne dans le film, à cet air si inoffensif qu’a l’acteur, que j’avais oublié qu’il puisse être à ce point… inquiétant, dans le livre. C’est un personnage en qui j’ai eu immédiatement confiance à l’écran, mais avec le bouquin je me sentais moins rassurée. Il a un petit côté dangereux en vrai que l’auteure n’a pas caché, et j’ai bien aimé !
Concernant le monde de la magie, à l’instar de Harry, Ron et Hermione, on en apprend encore un peu plus, notamment par le biais de sortilèges comme celui du Patronus, ou de créatures, comme L’Épouvantard. Et c’est toujours un plaisir d’en découvrir davantage !
Poudlard n’en finit pas non plus de se livrer, sauf que cette fois ce n’est entre ses murs. C’est pour s’en échapper ! Entre passages secrets et planques ce château est plus vivant que vivant ! On découvre aussi Pré-au-Lard, ce village 100% sorciers où je kifferai de vivre !
Bref, de la découverte et encore de la découverte, mais pas que. Comme je le disais au début, l’auteure opère ici une transition, on sent bien, dans la rédaction comme dans l’atmosphère, un peu plus sombre, qu’elle est prête à passer à la vitesse supérieure. En sachant ce qui va arriver à la fin du prochain tome, je peux déjà ici sentir les prémisses de la catastrophe. Les indices sont là, disséminés très habilement, subtils, et pourtant bien présents.
Du pur génie.

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Nous voici au mois de juillet, et je chronique enfin le tome 4, lu en juin.
Je vis dans un décalage temporaire permanent ! 

On continue la relecture de cette fabuleuse série qui a changé la vie de beaucoup de lecteurs, jeunes ou vieux, dont la mienne.
Vous savez peut-être tous que l’auteure, avec ce tome, opère un tournant important de l’histoire, surtout dans le style. Finie la magie et la naïveté lumineuse de l’enfance, et pourtant tout n’est pas encore sombre. Les moments oscillent entre légèreté, humour et amitié ; tension, gravité et dangers. Comme si, finalement, l’auteure ne savait pas trop quoi choisir et alternait tout ça en les mélangeant parfois.
C’est sans doute pour ça que j’ai moins aimé que le tome précédent. C’est un peu trop mêlé pour le coup, comme si elle ne savait elle-même pas vraiment…

Les personnages n’en sont pas moins géniaux, surtout Malefoy et son humour, Harry et son caractère, sans oublier les disputes entre Ron et Hermione. Ce qui fait la force de ces récits, c’est chaque fois le monde qu’elle développe, tout l’univers de la magie qu’elle nous fait découvrir à chaque fois, encore et encore, tant par les sortilèges appris que par les créatures qu’on découvre. Sans oublier Poudlard, évidemment.

J’ai l’impression de me répéter chaque fois que je parle d’un livre sur cette chronique, et pourtant. Je suis chaque fois fascinée par tout ce qu’elle invente et décrit si bien.

La fin est vraiment géniale par toute la tension qu’elle laisse exploser. On plonge à pieds joins dans quelque chose de beaucoup plus sombre et cette fois l’auteure semble abandonner ses réticences et fait enfin le choix de basculer dans la dureté et la gravité. Et elle le fait très bien !

Ce que j’ai particulièrement apprécié dans le développement de l’univers, c’est qu’elle nous présente les écoles d’autres pays ! C’est peut-être idiot, mais je me souviens qu’à ma première lecture il y a vingt ans j’avais été très surprise car pas un seul instant je n’avais imaginé qu’il puisse y avoir d’autres écoles de magie hormis Poudlard. C’est pourtant logique, l’histoire se passant en Angleterre, il faut bien que d’autres pays aient aussi leurs écoles ! Avec ce qu’elle amène, elle nous prouve que son monde est encore bien plus vaste que ce qu’on s’imaginait tous. Mais aussi plus dangereux !



J'ai déjà commencé à lire le tome 5, alors à tout bientôt pour un update !

01/01/2020

C'est le quatrième ?! Putain, mais où va le temps !!!!

Un dicton dit : "Hier est derrière, demain est un mystère, mais aujourd'hui est un cadeau ! C'est pour ça qu'on l'appelle le présent".

Lao Tseu.

Nan je rigole, c'est dans le dessin animé Kung Fu Panda.

BILAN LECTURE

Coup de cœur


"The Expanse" tome 6, lu en novembre. Comme l'an dernier à ma lecture du tome 5. Voilà une série qui ne me déçoit jamais ! Je m'apprête à lire le tome 7 et à commencer la saison 4 en série TV… je crois vraiment que "The Expanse" et moi c'est une grande et longue histoire d'amour !





Le second est un article spécial où je ne parle pas d'un tome ou un livre en particulier mais de tout une saga, celle de Robin Hobb. Je parle bien sûr de son cycle de "L'Assassin Royal" auquel j'ai greffé "Les Aventuriers de la Mer", car ils sont pour moi clairement indissociables.

Pas aimé du tout
"Terre de Héros - Rien que l'acier" tome 1, lu en janvier. Je trouvais ça plutôt original au début et puis finalement c'est très vite devenu assez cliché. En fait le bouquin n'est pas dégueu en soit, mais j'avais adoré Richard Morgan avec "Carbone Modifié" donc la déception a été assez forte.

"Le Prince Captif - l'Esclave" tome 1, lu en avril. Gros, gros coup de gueule. Sans doute le plus gros que j'ai eu en littérature ! Quoique non, puisque je ne peux même pas dire que cette bouse immonde soit de la littérature...

"13 reasons why", lu en septembre. J'avais entendu énormément de bien de la série TV, j'ai donc décidé de lire le livre. Le sujet et l'histoire sont très bons malheureusement j'ai trouvé tous les personnages abominablement insupportables, je les ai vraiment détesté. Tous.

Suite de séries
"Le trône de Fer" tomes 8, 9 et 10, lus en mars, juin et décembre. Je suis toujours autant à fond dans cette série, et ce même si j'ai plusieurs fois bouffé l'adaptation (dont j'ai absolument adoré la fin, quoi qu'on en dise)



"La légende de Marche-Mort", lu en juin. Je continue, tout doucement, mon avancée dans le cycle de Drenaï de David Gemmell. Si j'ai moins aimé ce tome-ci que le précédent : "Druss la légende", j'ai quand même beaucoup apprécié ma lecture.






Séries finies
"10 count" tome 6, lu en janvier. Pas mécontente que ce Yaoi se termine, je trouvais que l'auteure commençait à étirer un peu trop les choses.

"Le Fou et l'Assassin" tomes 5 et 6, lus en février et avril. Tristesse extrême ! Refermer le dernier tome c'était dire adieu à Fitz, au Fou et à tous les personnages extraordinaires de cette saga extraordinaire...

"Les Aventuriers de la mer" tomes 7, 8 et 9, lus en février, mai et juin. Idem ici. Oui, j'ai terminé deux des meilleures séries de Robin Hobb la même année. J'ai frôlé la dépression nerveuse !



"L'échiquier du mal", l'intégrale, lu en août. Je connaissais déjà Dan Simmons grâce à "Drood", "Flashback", "Collines noires", "Terreur" et le tome 1 des "Cantos d'Hypérion", mais avec cette trilogie j'ai eu l'impression de le découvrir totalement tant cette oeuvre est maîtrisée.





Séries découvertes
"Six of Crows" tome 1, lu en avril. Agréable découverte. Je n'ai pas pu m'empêcher d'être agacée par quelques facilitées (gros cliché parfois...) mais les personnages sont assez bons et je me suis facilement attachée à eux.



"Dominium Mundi" tome 1, lu en novembre. Grosse surprise pas passée loin du coup de coeur !







Auteurs découverts
Ann Radcliffe, avec "Les Mystères d'Udolphe", lu en avril. Quelque peu déçue. L'auteure savait indéniablement très bien écrire, malheureusement je me suis fait chier et son 'héroïne' (vous entendez l'ironie ?) était très, très chiante.



Diane Bonot-Laxar, avec "Méli-Mélo de nouvelles", lu en septembre. Très heureuse de cette rencontre. Instinctivement je lis surtout des romans, bien que j'aime aussi beaucoup le format court des nouvelles, et ce recueil m'a donné envie d'en lire un peu plus.





Robert Louis Stevenson avec "L'Île au Trésor", lu en novembre. Chouette rencontre, je decouvrais totalement l'auteur et, dans le même temps, le thème de la piraterie dans la littérature. J'aime beaucoup ça en film ou en série et j'ai maintenant très envie d'en lire davantage.

BD/Manga découverts


"My Home Hero" tomes 1, 2, 3 et 4, lus en mars, mai et août. Je crois bien que c'est la première fois que je m'emballe à ce point pour un Seinen ! Ce truc est foutrement bon et je sens que j'ai pas fini de le relire et d'en parler !






Relectures
"Le Clan des Otori" tomes 4 et 5, lus en février et mai. Pas mécontente d'être arrivée au bout de cette série, qui fut une grosse déception ! J'avais adoré 10 ans plus tôt, là j'ai vraiment pas aimé du tout, que ce soit la trilogie de base, "le Vol du Héron" ou "le Fil du Destin".

TOTAL DE PAGES LUES DANS L'ANNEE (oui c'est une nouveauté) : plus de 20 000.


OBJECTIFS 2020

Relectures
Cette fois-ci, c'est sûr, pour fêter les 20 ans (j'ai découvert cette série en 2000) je me relis la saga Harry Potter.

Séries à commencer
J'aimerais beaucoup commencer enfin "Ki et Vandien", d'autant que j'ai fini toutes les séries connues à ce jour de Robin Hobb et il est hors de question que je passe une année sans lire l'un de ces bouquins !

Auteur à découvrir
Beaucoup trop (ouais, j'ai la flemme de les lister cette année aussi)

CHALLENGES

Goodreads
Il est encore une fois réussi cette année, quoique j'ai vraiment cru ne pas y arriver ! J'ai moins lu cette année, et j'avais déjà moins lu l'année d'avant que l'année encore d'avant… j'ai pas choisi le bon boulot je crois. Va falloir que je change parce que ça a un trop gros impact sur ma vie de lectrice !


C'est le seul challenge que je conserve cette année.

Pumpkin Autumn Challenge
J'ai choisi de faire celui-ci à la place du Cold Winter, pour varier un peu, et j'ai adoré, les thématiques m'ont inspirée et j'ai fait de belles lectures.

Week-end à 1000
Je n'ai fait aucune participation cette année par manque de temps (ouais nan mais décidément, ce boulot ne me convient pas en fait !) et je n'en ferai pas non plus en 2020, par choix.

J'fais c'que j'veux Scrogneugneu !
Un challenge perso qui aura duré un an où je m'étais fixé divers objectif et défis. Honnêtement j'ai pris conscience, grâce à lui, que les longs challenge à l'année dans ce genre ne me convenaient pas forcément, je préfère ceux saisonniers avec des thèmes précis.

La Révolte des Séries
Un petit challenge que je me suis créé et que j'adore ! Je réfléchis même à l'idée de lui consacrer une page ou un groupe FB et tenter d'y faire participer des gens.

Harry Potter, 20 ans
J'ai pris la décision de ne faire aucun challenge de groupe en 2020 car je me lance un petit défis perso sur l'année : relire la saga qui m'a rendu accroc à la lecture et fait de moi une amoureuse du fantastique et de la fantasy, car cela fait tout juste 20 ans que j'ai ouvert le premier tome pour la première fois. D'autant que depuis que je les ai découvert, je les ai jamais relu.



Bon, maintenant c'est l'heure du moment plus gênant où je dois exprimer mes émotions. Pour être honnête j'ai eu moins de visite sur le blog cette année, mais toute la faute me revient, j'ai été beaucoup moins productive. Pourtant, c'est un rythme qui me plait, qui me convient parfaitement.

Voici un blog qui est et restera sans prise de tête.

Merci aux inconditionnels, aux premiers comme aux nouveaux, qui commentent et qui sont là malgré le temps très long qui peut s'écouler entre deux articles ! Merci aussi à ceux qui ont la curiosité de venir découvrir mon antre, ne serait-ce que le temps d'un après-midi, d'une journée ou d'un week-end. Et merci aussi à ceux qui s'en foutent, comme ça j'oublie personne !

Bonne Année à tous, quelle soit pleine de bonheur et de lecture, et surtout n'oubliez pas : que vous ayez ou non un rêve n'est pas le plus important, le plus important c'est d'être heureux !

Ouais, je fais une overdose d'endorphine à cause de trop de chocolat. C'est si voyant que ça ?

Sayonara.

Les années précédentes, voilà comment ça s'est passé :
Bilan n°1
Bilan n°2
Bilan n°3