31/12/2016

Et dire que c'était il y a 171 ans ... et de nouveaux vestiges de cette tragédie humaine sont encore découverts aujourd'hui.

Je vais faire comme si ça ne faisait pas 10 jours que je foutais rien ...

Hey hey hey !!
Joyeux Noël à tous ! J'espère que vous vous êtes bien gavés de foie gras, et que vous avez pris 30 kilos en plus d'être malades.
Héhéhéhéhéhéhé
Courage les people, 2016 est bientôt terminée, plus que quelques heures à tenir ... z'allez voir qu'on va encore perdre une dizaine de célébrités avant que retentisse le dernier coup de minuit !

J'ai bien envie de dire : vas te faire foutre 2016, mais j'ai peur qu'elle le prenne mal et qu'elle fasse de moi sa prochaine victime, alors je vais me taire.

Euh ... bref.

Editeur : Pocket
Parution : 2010
Pages : 1043

Résumé :
Le 19 mai 1845, le HMS Terror et le HMS Erebus quittent l'Angleterre sous les vivats de la foule. Avec ces navires, le vénérable sir John Franklin entend enfin percer le mythique passage du Nord Ouest. Mais à l'enthousiasme succèdent bientôt la désillusion, puis le drame ...
Mal préparée, équipée et dirigée, l'expédition se retrouve prisonnière des glaces et de la nuit polaire. La mort frappe. La maladie se répand. La faim, la mutinerie et la folie couvent. Et rôde une mystérieuse et terrifiante créature, incarnation des peurs ancestrales de l'homme face aux éléments.
Le 19 mai 1845, cent vingt-neuf hommes partaient pour un voyage au bout de l'enfer blanc. Combien en reviendront vivants ?


Je ne sais pas si vous connaissez Dan Simmons, ou avez déjà lu un ou plusieurs livres de lui, mais si ce n'est pas le cas, laissez-moi simplement vous dire, avec tout mon respect, qu'il s'agit là d'un auteur qui n'en a strictement rien à carrer si ses lecteurs font des syncopes, des dépressions ou deviennent tout bonnement dingues.
Ouaip.
Y s'en fout, cet enfoiré.

*interlude*

Voici ce que j'ai retenu de cette lecture : la vie humaine est solitaire, misérable, dangereuse, animale et brève.

Wahou youpi tralala !

L'auteur ne perd pas de temps et nous met tout de suite dans le vif du sujet de ce livre-hommage, car l'intrigue commence non pas au moment du départ de l'expédition, donc en mai 1845, mais en octobre 1847. Ca fait donc plus de 2 ans que les bateaux ont quitté l'Angleterre (gnéhé ! Je sais compter), et presque 1 an et demi qu'ils sont piégés dans les glaces.
Donc, dès la première page, nous sommes avec des hommes qui vivent dans la nuit arctique depuis des mois, dans le froid depuis bien plus longtemps, qui doivent déjà respecter des restrictions alimentaires terribles, et qui commencent à tomber malade les uns après les autres.
Folie, pneumonie, scorbut, bla bla bla ...
Mais surtout, ils sont effrayés. Effrayés par la nuit qui les entoure, l'immobilité qui les tient, la glace qui les piège, et un gros ours diablement intelligent qui les tue les uns après les autres.

Abaoui ! Simmons ne serait pas Simmons s'il n'y avait pas une grosse bébête poilue amatrice de chair humaine !! (ceux d'entre toi qui ont lu "Drood" comprendront ...)

Donc en fait ... oui, vous avez deviné, durant plus de 1000 pages nous sommes avec des hommes coincés dans un bateau, qui se laissent petit à petit submerger par la terreur ( hey, hey, t'as vu ? Un clin d'œil au titre ! Trop forte moi), le désespoir et la colère. Bon, en vrai pas tout à fait, parce qu'à un moment donné les réserves de charbon vont s'épuiser et ils vont quitter les navires pour tenter leur chance à pied vers le sud plutôt que de rester à crever de froid à bord. Mais je crois que c'est ce qui fait tout le putain de "charme" de ce foutu livre !! C'est terriblement angoissant, une sorte de huis clos froid et noire qui m'a fait trembler littéralement. Vraiment. J'ai réellement ressenti, à certains moments, un frisson glacé me remonter le long du dos, et je claquais des dents. Sans parler des descriptions hallucinantes de la banquise, du Grand Nord, de l'enfer blanc, faites de mots terribles mais poétiques.

Gra.

Là où c'était un peu dérangeant au début, c'est qu'il y a beaucoup de personnages (129 c'est pas mal !) il était donc difficile de se rappeler de tous, mais l'auteur tente quand même de nous aider en nous communiquant chaque fois des indices sur eux, comme leur rôle à bord, leur physique ou leur caractère, et il s'attarde même quelques fois à nous raconter quelques morceaux de leur passé avant qu'ils se retrouvent coincés là. J'ai donc fini par m'attacher à quelques-uns d'entre eux, 4 pour être précise (avec un coup de cœur pour le pilote des glaces Thomas Blanky) et laissez-moi vous dire que je n'aurai pas dû.

Oh non, j'aurai pas dû.

Bon, je ne vais pas vous dire pour quoi, sinon ce serait trop vous dévoiler l'intrigue, mais laissez-moi simplement vous dire que j'ai été tenté une fois, rien qu'une petite fois, de hurler de rage et de balancer ce bouquin à travers la pièce (bon, je ne l'ai pas fait parce que sinon mon chien se serait jeté dessus pour le bouffer tellement il est con, et ça m'aurait bien fait chier !) et maintenant regardez encore un peu le titre de cet article ...
J'ai bien utilisé le terme de tragédie humaine.

Allez, je bifurque sur le plus important, comme ça, sans transition, rien à foutre : oui, c'est une histoire vraie. Je le savais avant de commencer ma lecture parce que j'ai un minimum de culture G quand même (rien à voir avec le point G hein ...) mais je ne connaissais pas tous les détails, et j'ai réussi à me retenir de faire des recherches tant que ma lecture n'était pas finie. Et aux vues de ce que j'ai découvert après avoir lu "Terreur", je dois reconnaître que l'auteur s'est donné énormément de mal pour se documenter ! Le travail de recherches qu'il a fait a dû être sacrément long, audacieux et difficile, parce que rien ne manque, c'est tout bonnement prodigieux ! Et en sachant ça, j'ai réalisé que ce livre n'était pas seulement un livre historique, mais aussi un formidable hommage fait à ces hommes qui ont finalement tous été oubliés par l'Histoire, alors qu'ils étaient quand mêmes les premiers, à cette époque, à s'aventurer aussi loin dans l'Arctique, simplement pour donner à l'Angleterre la primauté sur ce fameux passage du Nord Ouest et faire d'elle la maîtresse incontestée des voies navigables et commerciales avec l'Amérique.

Aujourd'hui encore, des campagnes de recherches sont lancées dans le détroit de Lancaster depuis le Canada, car les avancées technologiques permettent enfin de sonder et briser la glace, et j'ai été stupéfaite d'apprendre que le premier des 2 navires (on ne nous dit pas lequel) a été retrouvé en 2014 ! 169 ans après ! Et que l'épave du second a été localisé cette année ! Sans oublier que les premières vraies analyses et études n'ont pas été réalisées avant les années 1980 ... mais je ne dis rien de plus là aussi, parce que ce qu'ils ont découvert est assez terrible. Et Dan Simmons l'exploite très bien !

Bon, pourquoi ne pas en faire un coup de cœur ?

Parce que, premièrement, c'est trop déprimant. Vraiment. J'ai été incapable de lire ce livre d'une traite, je fus plusieurs fois forcées de faire des pauses en lisant d'autres livres, sinon j'aurai pété un plomb.
Et deuxièmement, j'ai trouvé la fin ... un peu décevante. Et ça me surprend. Je m'attendais à quelque chose de spectaculaire, dans le sens où tout le texte l'avait été, mais j'ai l'impression que l'auteur a choisi un chemin plus "facile", du coup toute la tension, toute la peur et tous les frissons disparaissent d'un coup. Tout retombe comme un mauvais soufflé, et c'est un peu dommage.

Bref. Vous voulez un conseil si, malgré cette chronique, la lecture de ce livre vous tente ? Attendez l'été.
Attendez qu'il fasse chaud, qu'il y ait un beau soleil, histoire de pouvoir sortir vous en gorger en cas de besoin.
Et surtout, ne vous attachez à aucun des personnages.
Ne vous attachez à personne.
Ne vous attachez pas.
Ne vous attachez pas ...

Ok, voilà, maintenant je chiale !

D'autres avis sur
http://www.livraddict.com/biblio/livre/terreur.html


J'ai lu ce livre pour le Cold Winter Challenge, qui se poursuit jusqu'au 31 janvier, j'en arrive donc à un total de 3 livres lus sur 7 ... ça va, je m'en sors plutôt bien. Si j'arrive à lire un livre par semaine à partir de maintenant, je devrais réussir ce Challenge logiquement.

Je voudrais en profiter pour remercier ma MarjoBarjo, qui m'a proposé une lecture commune sur ce livre, puisqu'elle participe au CWC elle aussi, et ce fut ma foi une excellente idée ! Si j'avais été vraiment seule à lire ça ... je ne sais pas ce qu'il se serait passé. Heureusement qu'elle était là pour en parler avec moi. On ne se rassurait pas mutuellement, impossible de se rassurer sur ce texte, y'a pas assez de matière positive pour ça, mais c'était rassurant de ne pas être totalement seule avec "Terreur".
Donc euh ... encore un conseil : lisez ça à plusieurs !

Elle a fait un très bel article sur sa lecture, vas-y faire un tour dessus, il est top !

Voilà !

J'en profite pour vous souhaiter une bonne année !

Allez, haut les cœurs !!
Analyse à la loupe ou presque de "Raison et sentiments"
Première chronique du CWC !

RIP Claude Gensac ...

21/12/2016

Moi je dis, le vrai homme dans ce livre, c'est Mr Palmer (comprendra qui pourra ...)

"Orgueil et Préjugés" n'est évidemment pas le seul livre que j'ai lu de Jane Austen, car sitôt celui-ci découvert, j'ai eu bien sûr envie de savoir si les autres me plairaient tout autant.
Pour l'instant, je n'en ai lu que 3, car je veux prendre mon temps et ne pas lire toutes ses œuvres trop vite, de peur de me retrouver comme une conne par la suite, désœuvrée.

Il y a un peu près un an, j'ai donc lu :




Editeur : 10/18
Parution : 2008 (pour cette édition)
Pages : 380



Résumé :
En amour, comme en tout, rien n'a changé depuis le XIXème siècle de Lady Jane. Si la fougueuse Marianne s'abandonne à une passion qui menace de lui brûler les ailes, la sage Elinor prend le risque de perdre l'amour à force de tempérance. Raison et sentiments : impossible équation ? Les deux jeunes femmes devront apprendre de leurs vacillements. Pour le meilleur et pour le pire.

J'ai également beaucoup, beaucoup, beaucoup aimé ! Jusqu'au coup de cœur, assurément ! J'y ai retrouvé toutes les qualités de "Orgueil et Préjugés" ; le style percutant, simple, drôle, magique, magnifique, de l'auteure ; et encore une très belle histoire d'amour qui m'a fait fondre.
Les personnages charismatiques m'ont séduites (avec une petite préférence pour la passionnée Marianne, et le taciturne Mr Palmer), de plus, on passe ici beaucoup plus de temps à Londres qu'en suivant les aventures de Lizzie et Darcy, on découvre donc la capitale plus en profondeur, et Jane Austen s'est fait plaisir en nous dressant un nouveau portrait de cette société embourgeoisée fière de ses valeurs d'avant-guerre, une immersion donc très intéressante.

L'histoire commence avec la mort d'un homme : Mr Dashwood, qui laisse derrière lui un fils aîné, déjà marié, une femme et trois filles. Le fils, né d'un premier mariage, hérite donc de tout, et ses demi-sœurs : Elinor, Marianne et Margaret, de même que sa belle-mère, dépendent désormais de lui. Mais cet homme est faible, et sa femme, une créature égoïste et motivée seulement par l'appât du gain, le manipule de bout en bout.
Résultat : la veuve et ses trois filles se retrouvent dehors, avec un revenu minuscule ! Si si ! Elles déménagent, quittent le beau domaine de Norland pour un petit cottage très loin en bord de mer.
Heureusement pour elles, la vie est imprévisible, et c'est presque isolées sur ce petit bout de terre battu par les vents marins qu'elles vont rencontrer (en fait c'est Marianne qui tombe dessus) un certain jeune gentleman : John Willoughby D'Allenham. Et là, tout vas partir en cacahuète, car ce beau dandy va semer une belle pagaille dans la maisonnée !


Néanmoins, j'ai un tout petit peu moins apprécié que "Orgueil et Préjugés", car j'ai trouvé le message délivré par l'auteur beaucoup moins fort ! Ici ne ressort finalement qu'une seule question : laquelle des deux sœurs finira par être heureuse, celle qui écoute son cœur, ou celle qui écoute sa tête ?
Evidemment, grâce au talent de Jane Austen, le tout nous parait plus complexe, d'autant que toutes les subtilités et tous les codes sociaux viennent troubler les rapports entre les personnages, déjà bien ambigus à eux seuls.

Tout comme "Orgueil et Préjugés", je l'ai relu plusieurs fois (3 fois ici seulement, mais j'ai apprécié chaque fois ma lecture ... sinon j'l'aurais pas relu, logique) et je sais que je le relirai encore.


D'autres avis sur
http://www.livraddict.com/biblio/livre/raison-et-sentiments-le-coeur-et-la-raison.html



Evidemment, il y a eu aussi des adaptations cinématographiques, notamment celle de 1995 avec Hugh Laurie (Mr Palmer !!!!) ; la réalisation était parfaite, mais ... choisir des acteurs âgés de 30 ans pour jouer des personnages de 17 ans ? Mauvais plan. Très mauvais plan. Dommage.
Néanmoins il a également été adapté pour la télévision, encore une fois par la BBC, en 2008 ; c'est un téléfilm de 3 heures et il est splendide !!

Petit trailer pour vous le prouver :
 
(là encore méfiez-vous, contient des risques de spoil)



Et je ne compte pas m'arrêter là pour les Jane Austen !
Récemment j'ai lu "Persuasion", je vous en parlerais bientôt. De toute façon j'ai bien l'intention de tous les lire alors vous avez pas fini d'en bouffer.

Pour le prochain, je pense me pencher sur "Emma".


Coup de cœur !

 
Sinon, mon premier Cold Winter Challenge se passe bien mis à part que je commence déjà à prendre du retard ... bouais, en bonne grosse fainéante qui se respecte, on ne se refait pas !
Avec mon Journal à Clous aussi ça se passe bien ... enfin, jusque-là j'ai pas eu besoin de me crever un œil, donc ça va.

Allez, je me casse. C'est bien beau de lire des livres tout le temps, mais c'est que j'ai un Shiny à shasser moi.

Si t'as pas envie de partir tout de suite, tu pourrais te faire chier ici :
"Orgueil et Préjugés". Voilà. Que voulez-vous que je dise d'autre ?
Le CWC, c'est ça.

11/12/2016

Le CWC, c'est l'art d'avoir bien froid au cul en étant chez soi devant un feu de cheminée.

J'ai pas de cheminée, je vis dans un appartement de la taille d'une boîte aux lettres version Mimie Mathy, mais vous avez compris le principe, je gage.
Le Cold Winter Challenge est commencé depuis plus de dix jours, et j'ai enfin terminé un livre du Menu "Montagne enneigée" que j'ai choisi.
Mais c'est le deuxième livre que j'ouvre.
Faut dire aussi que le premier livre est "Terreur" de Dan Simmons, qui fait plus de mille pages, donc faut le temps qu'il faut pour le bouffer.

Venons-en au sujet, premier livre du CWC lu, et une bonne surprise, donc une chronique. C'est pas garanti pour tous, mais ça commence bien non ?

Editeur : Flammarion
Parution : 2015
Pages : 116

Résumé :
D'un blanc cristallin, ce blanc dur et froid, presque bleu, le dragon de glace était couvert de givre ; quand il se déplaçait, sa peau se craquelait telle la croûte de neige sous les bottes d'un marcheur et des paillettes de glace en tombaient. Il avait des yeux clairs, profonds, glacés. Il avait des glaçons pour dents, trois rangées de lances inégales, blanches dans la caverne bleue de sa bouche. S'il battait des ailes, la bise se levait, la neige voltigeait, tourbillonnait, le monde se recroquevillait, frissonnait. S'il ouvrait sa vaste gueule pour souffler, il n'en jaillissait pas le feu à la puanteur sulfureuse des dragons inférieurs. Le dragon de glace soufflait du froid.


Bon, vous l'aurez compris, c'est l'histoire d'un dragon. Mais pas que.
L'histoire se déroule manifestement dans l'univers du Trône de Fer, car les hommes sont capables de se lier avec des dragons et sont en guerre contre un peuple du Nord.
Ha ha ha
Ceci dit, ils ne peuvent pas approcher tous les dragons, car il y en a qu'il est impossible d'apprivoiser, de toucher, et donc de monter : les dragons de glace.
Ceux-ci n'apparaissent que l'hiver, sont fait de froid et de glace, ne crachent pas le feu mais leur souffle est si froid qu'il transforme tout en glace, et leur peau est si froide qu'un humain qui la touche gèle presque instantanément.
Pourtant, la jeune Adara, âgée de quatre ans au début de l'histoire, y parvient, elle.

Tout commence comme dans un conte pour enfant digne des Frères Grimm : la jeune Adara vit dans une ferme avec son père, gentil mais maladroit, son grand frère qui rêve de combats à l'épée et sa grande sœur effacée qui a tout l'air d'une bonne gourdasse, et sa mère, qui apparaît comme un personnage doux, délicat et fragile (cliché, quand tu nous tiens !) est morte en lui donnant la vie. Donc, entre Adara et son père, c'est un peu tendu, et la petite fille passe le plus clair de son temps dehors, livrée à elle-même.
Evidemment, elle se lie d'amitié avec un dragon de glace, et, ô miracle, parvient à le toucher sans se stalactiter les miches.
La petite fille attend donc chaque hiver avec une grande impatience, puisqu'à chaque été le dragon migre sinon il risque la mort, et les gens de sa famille, de même que ceux du village, la voit comme une sorcière qui invoquerait l'hiver et le rendrait chaque année plus rigoureux.
On peut voir tout ça comme d'un banal à pleurer, et pourtant j'ai beaucoup aimé !

Déjà, parce que l'univers du Trône de Fer est tout bonnement stupéfiant, même s'il n'apparait que brièvement, et ensuite parce que la plume de l'auteur est là, poétique et tranchante, passionnée et juste. Adara, cette petite fille qui cache un si grand secret, est un personnage très attachant, une sorte "D'enfant sauvage" au féminin, et les autres personnages qui gravitent autour d'elle ont tous leur ombre, leur lumière, leur utilité et leurs défauts.

Mais il ne faut pas oublier le magnifique talent de Luis Royo, l'illustrateur qui prête sa plume venue d'un autre monde à cette histoire, ce qui fait de lui un petit objet magnifique. Tout est superbe : la jaquette, la couverture rigide, les illustrations qui s'insèrent dans le texte comme si elles en faisaient intégralement partie, c'est tout simplement magique.

Voyez par vous-même :

Le Dragon
 
La petite Adara
 
La ferme de la famille en hiver
 
 
Et ce ne sont que quelques exemples parmi une bonne dizaine d'œuvres d'art superbes présentes dans le livre.
 
Pour en revenir à l'histoire : Adara grandit ainsi, en ne parlant de son dragon de glace à personne durant quelques années, jusqu'à ce que la guerre, qui était jusque-là restée lointaine, simple récit porté par son oncle lorsqu'il leur rendait visite en été, se rapproche.
 
Je ne vous en dis pas davantage, j'en ai déjà dis assez !
 
Je ne rajouterai que ceci : la fin ... ressemble bien à l'auteur. Personnellement, je n'aurais pas choisi de finir ce récit ainsi et j'aurais préféré que ça se termine autrement, mais on ne peut pas retirer à George R.R. Martin ce qui fait de lui LE George R.R. Martin et laisse le lecteur un brin frustré ! (bordel de sa mère !!!)
Mais ça reste un conte magnifique, qui se lit rapidement (même que j'ai pris mon temps, pour le savourer, j'aurais en fait pu le lire bien plus vite) et que je relirai avec grand plaisir.
 
A tous les amoureux de la fantasy, des dragons, des contes, ou tous les curieux en général, lisez-le, regardez-le, c'est un petit bijou très beau, très dur mais merveilleux.
 
D'autres avis sur
http://www.livraddict.com/biblio/livre/dragon-de-glace.html
 
 
Sinon à part ça, j'ai commencé mon Journal à Clous ! (trad : un Bullet Journal avec des clous dedans, pour me punir en cas de non-productivité) Jusqu'ici ça marche, j'ai pas trop à me plaindre, ça sert à s'organiser quand on travaille enfin chez soi après plus de 10 ans de métro-boulot-dodo.
Affaire à suivre.
 
A ceux d'entre toi qui participent au CWC et qui se sont bien fait chier à lire cet article, vous en êtes où dans vos lectures ?
Dites-moi tout, je m'emmerde un peu aujourd'hui.
 
Attention, chute d'articles !!! :