15/02/2018

Il y a quelques jours je me suis dit que ça faisait un moment que j'avais pas chroniqué de livres. Du coup, je vous parle d'un film. Et toc !

J'adore le mythe du loup-garou, même si ça me rend chatouilleuse (les clichés du genre me hérissent le poil !), et j'ai tendance à foncer dès qu'il en est question. Heureusement, je suis très rarement déçue.

Mon dernier TAG vous présentait (présenter, présenter... j'ai chié 3 mots dessus, ouais, c'est vrai !) la trilogie de Glen Duncan dont le premier tome : "Le dernier loup-garou" m'avait énormément plu (dommage que les 2 suivants soient nazes...) Mais je me souviens aussi du film "Wolfman" de 2010 réalisé par Joe Johnston avec Benicio del Toro et Anthony Hopkins en tête d'affiche que j'avais énormément aimé grâce à ces deux acteurs qui sont parmi mes préférés (parce que bon, le scénar passait tout juste, autant l'avouer !) ce qui n'est pas hyper objectif, je vous l'accorde. Bien évidemment je pourrais en citer plein d'autre mais c'est pas le sujet.

Là j'y suis allée complètement à l'aveugle (ou presque. Oui, j'ai l'art et la manière de me contredire) car je ne connaissais pas, ou très peu, les acteurs, et n'ai même pas pris la peine de lire de quoi que ça parlait avant de me lancer. Ce qui est très rare chez moi, car je préfère savoir dans quoi je m'embarque.

Autant vous le dire tout de suite, ce film que j'ai revu deux fois depuis, est un coup de cœur. Le voici :



Allons-y gaiement et parlons immédiatement de ce qui a un peu coincé, comme ça c'est fait : j'ai un petit soucis avec l'actrice Park Bo Young. Je l'ai découverte dans le drama "Strong Woman Do Bong Soon" comme Ji Soo, dont je vous ai parlé dans ma chronique du film "One Way Trip". Je ne saurais pas vraiment expliquer pourquoi ça ne le fait pas avec elle... en fait, elle a certains tics quand elle parle qui me font penser aux bouderies de mon neveux de 3 ans et ça, ça a le don de m'énerver très vite ! Ce qui est con, je le reconnais moi-même, parce que c'est une très bonne actrice et son personnage de Kim Suni était vraiment très bien !

C'est elle


Elle n'est pas nunuche, pas maniérée, elle semble maligne et intelligente, se révèle volontaire malgré une petite dépression et arrive malgré tout à rester très mignonne par moments. C'est un personnage plus complexe qu'on le pense que j'ai adoré découvrir !




Elle donne la réplique à Song Joong-Ki. Alors lui, une amie me l'a chaudement recommandé à plusieurs reprises et c'est la raison pour laquelle je me suis lancée dans ce film : découvrir cet acteur. Je ne suis absolument pas déçue de cette rencontre ! Il incarne ici un jeune homme que tous pensent orphelin, du genre de "L'enfant sauvage", abandonné dans les bois pendant la guerre. La mère de Suni le recueille (bon, elle n'a pas trop le choix en vrai), le nomme Cheol Su, et c'est toute la famille qui va s'attacher à lui.

En même temps, c'est difficile de ne pas s'attacher quand on voit ça !

L'acteur m'a totalement bluffé parce que son personnage aligne à peine plus de 3 mots durant les 2 heures que dure le film mais il parvient à tout faire passer grâce à ses expressions vachement variées, très riches, et interprétées à la perfection ! Parfois, rien qu'en le regardant dans les yeux j'arrivais à deviner à quoi il pensait, et quand on incarne un garçon muet à moitié loup, c'est un truc qui ne doit pas être facile à faire ! Alors franchement, bravo m'sieur, perd pas la main.

En fait ces deux-là vont s'apprivoiser. Ils sont aussi sauvages l'un que l'autre (parfois, Suni l'est même plus que Cheol Su) et l'apprentissage va se faire des deux côtés... ce qui n'est pas forcément gagné au début. C'est ça aussi que j'ai apprécié, le fait qu'il n'y ait pas de super coup de foudre dès le départ. D'ailleurs, ils s'ignorent plutôt pour commencer, même s'ils sont dans la même pièce, Cheol Su s'intéressant davantage à un crayon qu'à cette jeune femme (et là je me tais sinon je vous spoil tout)

Un moment donné je vais peut-être vous filer le synopsis hein, ça peut toujours servir :

"Suite à un étrange appel téléphonique, une vieille femme, nommée Kim Suni et vivant aux États Unis, se rend dans le chalet de son enfance en Corée du Sud.
Elle se remémore sa rencontre avec un jeune homme très étrange, 47 ans plus tôt. Sa famille a en effet accueilli celui-ci en pensant que c'était un orphelin. Ils le prénomment Cheol Su mais il ne sait ni parler, ni lire, ni écrire, ni même manger correctement.
Tout d'abord sceptique et ne voulant pas de lui chez eux, Kim Suni l'accepte finalement et essaye de lui apprendre à vivre normalement.
Mais comment va évoluer leur relation ? Cheol Su est-il vraiment un orphelin ?
"




Mais au-delà de l'acteur, pourquoi j'ai tant aimé le film ?

Parce que, si la romance occupe une place importante, elle doit se tailler un chemin dans une atmosphère parfois sombre, une ambiance tendue, et quelques instants violents auxquels je ne m'attendais pas. Dès le moment où Suni et sa famille arrivent dans cette grande maison perdue à l'orée d'une forêt dont on ressent souvent la présence menaçante, on ne s'en éloigne plus ou alors très peu. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser qu'on était dans une sorte de huis-clos où la tension monte graduellement. Si j'ai senti arriver la brutalité de la fin je ne pouvais pas m'empêcher de me demander comment ça allait finir et plus les minutes s'écoulaient plus j'étais nerveuse.

Le plus beau dans tout ça c'est que ce film est aussi très drôle ! L'éducation de Cheol Su donne quelques scènes truculentes et j'ai souvent éclaté de rire, complètement prise par surprise.

Et encore, il a fait pire !

Je pense que c'est pour ça que, malgré que l'actrice m'agace un brin, c'est un coup de cœur. Tout y est. C'est grave, drôle, romantique et surtout inattendu malgré les quelques incohérences qui se glissent ici et là. Je ne dirai pas lesquelles parce que je risque de vous spoiler, sans compter que c'est vraiment trois fois rien.

Et que dire de l'OST ? Il est super beau ! Je le trouve grave, triste, léger et joyeux à la fois. En fait, il est totalement comme le film. La version piano est aussi très belle.



Concernant la fin, ce qu'il s'est passé est assez étrange. La première fois que je l'ai vu j'étais tellement déboussolée que ça a bloqué un peu, j'étais pas sûre d'apprécier et je trouvais ça trop triste. Puis, au deuxième visionnage (et au troisième, tant qu'à faire !) j'ai réussi à y voir un peu d'espoir. À mon avis c'est une conclusion qu'il faut savoir aimer, il faut prendre le temps de la décortiquer et de la comprendre, parce qu'en voyant ça après deux heures de yo-yo sentimental on se dit forcément qu'il manque quelque chose. Mais en prenant du recul je pense qu'on peut faire la part de ce qui a été exploité, dit, et de ce qui est tu et laisser à la libre interprétation du spectateur (toi, moi, le premier péquenot venu, quoi) Pour résumer : ouais, j'aime beaucoup la fin, et c'est un point supplémentaire qui explique le coup de cœur.

Je termine en intégrant le trailer ni vu ni connu (vous me connaissez, j'aime quand ça bouge !) mais je vous mets en garde : comme tous les trailers, il en dévoile un peu... mais il est grave beau !


Reconnaissez que les affiches aussi ont de la gueule !


2 commentaires:

  1. Oceane (toi même tu sais laquelle!)17 avril 2018 à 11:01

    Ouaip ce film gère sévère et j'ai bien kiffé mes soirées avec! Ça me donne envie de le re re regarder! :p

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    1. Raaaaaa moi aussi j'ai trop envie de le revoir en ce moment XD

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