17/04/2018

Alors euh... C'est l'histoire d'un mec !

Ça faisait un moment que je voulais retenter l'expérience Brontë. J'ai lu Hurlevent voilà un bail et l'ai adoré (j'ai grave envie de le relire d'ailleurs !), j'avais donc l'intention de rester avec Charlotte, histoire de ne pas m'éloigner d'une certaine zone de confort. Mais finalement, c'est avec Anne que j'ai passé ces 15 derniers jours grâce au challenge Un mois, un auteur classique britannique auquel je participe depuis septembre et jusqu'à août.

Franchement, non seulement je l'ai lu les doigts dans le museau, mais en plus j'ai passé un moment de fou !

Éditeur : Archipoche
Parution : 2013
Pages : 564

Résumé :
L'arrivée de Mrs Helen Graham, la nouvelle locataire du manoir de Wildfell Hall, bouleverse la vie de Gilbert Markham, jeune cultivateur. Qui est cette mystérieuse artiste, qui se dit veuve et vit seule avec son jeune fils ? Quel lourd secret cache-t-elle ? Sa venue alimente les rumeurs des villageois et ne laisse pas Gilbert insensible. Cependant, la famille de ce dernier désapprouve leur union et lui-même commence à douter de Mrs Graham... Quel drame s'obstine-t-elle à lui cacher ? Et pourquoi son voisin, Frederick Lawrence, veille-t-il si jalousement sur elle ? 



Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais en le commençant (je crois que je n'avais même pas pris la peine de faire des pronostics) mais certainement pas à ça ! Ce bouquin est décrit comme étant l'un des premiers romans féministes, alors quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai réalisé que tout se passait du point de vue d'un homme.

Si si, je vous jure. Ce qui n'empêche pas d'en faire un roman féministe, maintenant je l'ai bien compris (j'ai l'air bête là, hein ?)
 
C'est le Gilbert là, qui nous raconte sa vie pour commencer. Il est fermier, pas franchement content de l'être et, disons-le, il s'emmerde dans la vie. Et il n'y pas que lui. En fait, tout ce beau monde s'ennuie tellement dans cette campagne profonde du XIXème siècle que l'arrivée d'une mystérieuse jeune mère célibataire et de son fils devient le sujet de discussion le plus important dans leur petit cercle d'hypocrites. Et tout ça avec un mec en narrateur ?
 
J'étais assez perplexe. Mais le portrait qu'Anne Brontë nous brosse de cette joyeuse bande est tellement horrible et succulent en même temps que j'en ai eu très vite plus rien à faire et je lisais, lisais, lisais.
 
C'est en cela que ça m'a fait beaucoup penser à "Orgueil et Préjugés", car cette brave Helen va vite se retrouver la cible de tous les racontars les plus dégueulasses dispersés par le voisinage, tout ça parce que Gilbert va délaisser pour elle une jeune femme à qui il faisait potentiellement du rentre dedans ! Voilà, orgueil froissé, préjugés faciles, méchanceté gratuite. De maison en maison le bruit va se répandre que cette jeune femme est la maîtresse du propriétaire du manoir, qu'elle n'a donc aucune vertu car elle n'est pas mariée...

Heureusement que Gilbert est loin d'être con ! D'accord, il sera déstabilisé par tout ce qu'il entend, mais il mettra un point d'honneur à se faire sa propre opinion et voudra à tout prix connaître la vérité, au risque de paraître borné.

Et c'est là qu'Helen prend enfin la parole, à travers un journal qu'elle a tenu durant cinq années et qu'elle confie à Gilbert, étant incapable de lui raconter de vive voix tout ce par quoi elle est passée. Sa vie nous est donc livrée par l'intermédiaire de ce jeune homme qui en fait la lecture... Ce récit dans le récit, si j'ose dire, m'a fait pensé ici à Hurlevent. Si je me rappelle bien, la construction était un peu similaire.

Bref. Cette chronique part dans tous les sens, elle n'a ni queue ni tête.

D'abord, Helen m'agaçait. À travers les yeux de Gilbert elle nous apparaît comme une femme distante, froide, très pieuse et têtue. J'en suis encore à me demander comment il a pu s'attacher à elle comme ça ! Mais grâce à ce journal qu'il lit pour nous, on découvre une femme qui a des rêves et une détermination unique pour l'époque. Elle est indépendante, forte, et n'hésitera pas à braver les conventions.

Ce journal dans le roman était fantastique ! Il serait un peu autobiographique que ça m'étonnerait pas. En tout cas, ça me paraissait vachement authentique. Découvrir de façon aussi intime la vie d'une femme à cette époque, c'est vraiment quelque chose.

Tentative d'émancipation de la femme de la part de Brontë ? Y'a pas des kilomètres. Ce roman a dû faire pas mal de bruit quand il est sorti, en 1848 ou 49, je sais plus (oui, c'est toujours précis avec moi) non seulement parce qu'il dresse un portrait nouveau du genre féminin, mais aussi parce qu'il n'hésite pas à en dresser un, bien négatif, de l'homme... et de certaines femmes. Personne n'est épargné dans ce livre. Tous les personnages ont leurs vices, leurs problèmes, mais aussi leurs espoirs et leurs rêves. C'est tout de même toujours contrebalancé et on reste dans la romance, mine de rien. Disons que, là où il y a des langues de vipères, il y aura toujours une figure bienveillante pour venir redresser la situation. Comme si l'auteure ne voulait pas être totalement pessimiste. Je pense qu'elle y aurait gagné en profondeur, pourtant, en gravité, en sincérité et en vérité.

C'est un peu le reproche que je lui fais : il y a le blanc et le noir. Pas d'entre-deux. Pas de gris, pas de mal dans le bien et vice-versa. C'est un peu trop manichéen (pas sûre que ce soit le bon mot) même s'il est clair pour moi que l'auteure a poussé un coup de gueule, a dit ce qu'elle avait à dire et PAN ! dans les dents de la bonne société bourgeoise de l'époque. Enfin, c'est surtout la gente masculine qui en a pris pour son grade ici.

Quoique.
 
D'autres avis sur
https://www.livraddict.com/biblio/livre/la-recluse-de-wildfell-hall-la-chatelaine-de-wildfell-hall-la-dame-du-manoir-de-wildfell-hall.html

Il m'est arrivé un truc très étrange, récemment. Quasiment coup sur coup j'ai accidentellement mis dans ma bouche de la peinture et du shampooing (pas en même temps rassurez-vous) Mais genre pas en mousse sous la douche hein, non non, du bon shampooing pas dilué sur la brosse à dent en lieu et place du dentifrice. J'étais pas très réveillée.

Du coup, j'ai un conseil pour vous : évitez le Garnier saveur argile douce et cédrat. Il attaque vachement le palais.

BOUM !!
Giebel de retour !
Le fourre-tout du drama
Ça c'était y'a un an, à une ou deux vaches près

15/04/2018

Ça y est, j'en parle enfin !!

Je crois qu'on a tous un film, un livre ou un dessin animé qui a un jour été notre premier coup de cœur et le sera pour toujours. C'est la même chose pour un jouet ou une peluche !
Perso je suis incapable de me débarrasser de certaines choses (Buzz l'Éclair ou un doudou tout mité par exemple) dont ce film. Que je connais par cœur. Que j'ai dû voir 20000 fois. Et que j'adorerai jusqu'à la fin de ma vie !

Si tu connais pas Les Goonies, et même si tu les connais, installe-toi confortablement !

C'est la gueule de mon DVD !

Ça fait tellement longtemps que je le regarde et que je l'aime d'amour que je suis incapable de vous dire quand je l'ai vu pour la première fois exactement. J'étais forcément très jeune puisque ce truc est sorti avant ma naissance. Je me rappelle vaguement que c'est grâce à ma grande sœur... je crois.

L'histoire c'est celle somme toute très simple d'une bande de gamins débordant d'imagination qui vont se lancer à la poursuite d'un trésor ! Mickey, qui semble être la tête pensante de ce groupe hétéroclite, est fan de piraterie et d'aventure. Il en connaît donc un rayon sur Willy le Borgne, une "légende" locale dont son père ne cesse de lui conter les exploits, et qui a disparu avec tout son équipage et un formidable pactole non loin de la ville d'Astoria... ou peu s'en faut. Mais ils ne vont pas se lancer là-dedans simplement parce qu'ils sont turbulents, non, ils ont un but : sauver la maison des Goonies, que les parents de Mickey doivent vendre à un riche promoteur, faute d'argent. Sans cette maison la bande risque ni plus ni moins de disparaître et les garçons refusent de laisser ça arriver. Dans le grenier, où le papa de Mickey garde certains objets de valeur appartenant au musée de la ville, ils vont trouver (casser est plus exact...) une carte derrière laquelle se cachait un doublon, ainsi que de nombreux articles de journaux parlant d'aventuriers s'étant lancés à la recherche d'un trésor... Voyant là une chance d'aider ses parents, Mickey va entraîner les autres dans son sillage afin de découvrir les secrets de Willy le Borgne, connu pour son goût des pièges et des "boum j't'attrape".

Voilà, c'est ce qui me plaît dans ce film ! Tout ça. Tout. C'est une formidable histoire d'amitié, de courage et de partage. Ces quatre garçons ne sont plus tout à fait des enfants mais pas encore des adolescents et tout ce qu'ils entreprennent ils le font de façon totalement désintéressée. Non pas égoïstement pour eux-mêmes, bien qu'ils aient un goût prononcé pour l'aventure, mais pour leur groupe, pour les Goonies, pour la maison et les parents de Mickey. Ils le font parce qu'ils aiment être ensemble.

De gauche à droite : Choco (pour qui j'ai une petite préférence), Mickey, Bagou et Data

J'avoue que ce que j'adore, et je m'en cache pas, c'est l'humour. Ils sont très liés mais passent leur temps à se moquer les uns des autres, s'embêter mutuellement et se chercher des poux. Ça me rappelle toujours les amitiés simples et fortes de l'enfance avant que l'adolescence puis l'âge adulte viennent tout gâcher (pessimiste, moi ? Pfff.... disons que j'aurais aimé ne pas grandir)

Ils sont tous les quatre très différents donc forcément ça se fritte un petit peu et c'est là que j'en viens à applaudir très fort les scénaristes (Steven Spielberg et Chris Colombus, rien que ça !) et le réalisateur (Richard Donner), mais surtout les acteurs !

Michael Walsh, surnommé Mickey, est interprété par nul autre que Sean Astin (ouais, Sam Gamgie lui-même) Il est volontaire, têtu, courageux et diablement malin, ce qui ne manque pas de leur attirer à tous quelques ennuis.
Clark Devereaux, surnommé Bagou, est joué par Corey Feldman. Alors lui, c'est le petit con, celui qui a la langue bien pendue et ne réfléchit jamais avant de parler. Du coup, ça aussi a tendance à leur attirer des emmerdes...
Lawrence Cohen, surnommé Choco, est joué par Jeff Cohen. C'est le gourmand, le froussard ; celui qui a le cœur sur la main mais est trop chiant pour que ça se remarque tout de suite. En plus il est terriblement maladroit alors ça les fout toujours dans des situations pas possible.
Richard Wang, surnommé Data, est joué par Jonathan Ke Qan. C'est l'original, celui qui a toujours des idées étranges mais, curieusement, parvient toujours à les mettre en pratique ! C'est un inventeur en herbe qui aime tout tester, tout le temps... ce qui là aussi leur attire...

Bref, vous avez compris, y'en a pas un pour rattraper l'autre et c'est ce que j'aime !


Mais il n'y a pas qu'eux, puisqu'ils vont réussir à entraîner le grand frère de Mickey, surnommé Brent, ainsi que deux filles qui se retrouvent mêlées à ça totalement par hasard : Andy, la brune, et Stéphanie, la blonde (parce que bon, fallait bien qu'il y ait des nanas quand même dans le film) Eux aussi sont uniques, différents, mais à la personnalité moins percutante car ils sont un peu moins mis en avant. Ce qui ne m'a pas empêchée d'adorer Steph, le garçon manqué qui sait garder la tête sur les épaules et n'arrêtent pas de râler sur les gosses !

Je ne peux pas ne pas parler du personnage qui apporte à lui tout seul tout un message de tolérance et d'acceptation des différences ! Le Cinoque n'est pas seulement là pour apporter son aide à ces aventuriers de l'extrême ; sa présence est percutante et amenée avec cette touche d'humour propre au film qui nous fait éclater de rire tout en nous attendrissant !

À ceux qui diront : méééééééé c'est un film pour gamins ! Je répondrai : crotte. Oui, et alors ? Il y a des facilités scénaristiques parce que ça s'adresse en premier lieux à un jeune public, certes. Et puis même, il ne l'est pas totalement. Pourquoi ? Parce que je ne vous ai pas tout dit.

Il y a des méchants très méchants qui les poursuivent ! Un bon film de pirate n'est véritablement bon que s'il y a des vilains. Et les frères Fratelli et leur mère sont les vilains les plus sans cœur et ridicules que je connaisse ! Je les adore parce qu'ils sont véritablement dangereux tout en étant vachement drôles et ça se voit que les acteurs se sont fait grave plaisir à jouer des personnages aussi débiles et violents, c'est un régal !

Z'ont réussi à choper le pauvre Choco !

Du coup oui, sachez qu'il y a de la violence dans les Goonies. D'ailleurs ça commence avec un pendu. Les Fratelli n'hésitent jamais à utiliser flingues et couteaux, menaces et mixeur. Il y a même des cadavres. Un autre aspect que j'adore (de toute façon j'adore tout) c'est que c'est un film quelque peu représentatif de son époque dans le monde du cinéma (nan mais je dis ça mais si ça se trouve c'est des conneries, c'est un ressenti perso après tout). Une époque où on pouvait oser peu importe les risques, comme de se retrouver avec des organismes de protections à la con au cul.

À chaque fois je peux pas m'empêcher de craindre que les Fratelli les rattrape, alors que je sais ce qu'il se passe depuis vingt ans. Je ne me lasserai clairement jamais de ce film, je le regarderai toute ma vie et ces quatre garçons me feront toujours rire !

Comme d'habitude je glisse une petite vidéo, histoire d'animer l'article. Et quoi de mieux que la bande annonce ? J'ai oublié de préciser aussi que j'aimais beaucoup la bande son : "Good Enough" de Cyndi Lauper.

Faites gaffe, ça spoil un brin :



Maintenant je vous mets une affiche. C'est bien, aussi, une affiche.

Je crois que celui qui a fait ça s'appelle Daniel Norris, et je trouve ce truc vachement classe !

14/04/2018

Je me demande encore comment j'ai fait pour pas avoir cette idée à la con plus tôt

Dans la rubrique Drama, je fais comme pour les livres, je ne parle que de ceux qui m'ont vraiment vraiment plu ! Parfois coup de cœur, parfois pas mais très près d'y être (on va ignorer les quelques critiques littéraires hypra négatives et faire genre que je râle jamais si vous voulez bien)

Pourquoi ?

Parce que parler d'un drama c'est long ! Sans déconner chroniquer une série de 16 à 20 épisodes c'est clairement autre chose que de parler d'un bouquin, surtout quand je m'amuse à décortiquer 5-6 acteurs et les personnages qu'ils interprètent (parfois avec plus ou moins de pertinence)... donc bon, j'ai pas envie de trop en faire alors j'en parle pas.

C'est con, on est d'accord.

Alors voilà, je fais cet article dans lequel je vais brièvement parler des autres.


Section n°1
J'ai vu et j'ai bien aimu

Hwarang a été mon deuxième drama mais mon premier historique ! L'histoire c'est celle du royaume de Sila en proie à la guerre face à des ennemis plus puissants que lui. La reine, pour éviter des conflits sanglants, créé alors Hwarang, un groupe composé de jeunes hommes beaux et talentueux au combat qui sera dévoué au pays et en indépendance totale avec la politique. L'un de ces jeunes hommes s'enrôle pour se venger et l'autre se trouve être le fils de ladite reine dont l'identité ne doit pas être dévoilée.
Nous allons donc les suivre tous les deux, mais pas seulement. Quatre autres garçons ont leur importance. Ils ont tous des caractères bien différents, une histoire qui leur est propre, et je me suis attachée à chacun d'entre eux. Il y a aussi une jeune fille au milieu de tout ça... et c'est là que ça a coincé. À la base le triangle amoureux me gave à un point inimaginable mais qu'une fille horripilante et larmoyante se retrouve au milieu de tout un tas de beau gosse sans que son histoire personnelle n'ait d'importance une seule seconde ! Non. Non merci (et je pense que c'est totalement voulu par la réalisation, car le but de ce drama n'est pas la violence)
Ce qu'il y a d'étonnant c'est que je ne me suis pas ennuyée, j'ai été embarquée jusqu'au bout, les rebondissements m'ont laissé toute baba. Il y avait tout de même un petit quelque chose de trop pur. Ces recrues sont censées s'entraîner pour devenir des guerriers qui dissuaderont les ennemis d'attaquer Sila, mais on ne les voit finalement jamais en situation et les rares moment où ils ont des épées à la main sont... propres ? Pas de sang, quoi.
C'est toutefois contrebalancé par un humour un peu décalé très sympa qui m'a beaucoup plu, comme si finalement tout ça ne se prenait pas trop au sérieux, jusqu'à un final étonnant avec une pointe de tragédie que j'ai adoré.
En bref, un bon drama à voir !


Celui-ci est mon 3ème et ma première comédie romantique à la mode coréenne. Du coup, je ne vous cache pas que c'est ça qui n'a pas marché avec moi. J'ai un soucis avec la façon dont la romance est traité là-bas, c'est problématique. Alors que je kiffe à fond celle des livres du XIXème siècle anglais. Allez comprendre !
Do Bong Soon est une jeune femme d'apparence fragile et un brin naïve mais qui possède un pouvoir transmis de génération en génération aux femmes de sa famille : elle a une force herculéenne ! Un jour elle use de ce don sous les yeux d'un homme, PDG d'une entreprise de création de jeux vidéo, et il lui propose de l'engager comme garde du corps. Il se trouve que, depuis peu, il reçoit des menaces et se sait en danger. Au même moment un individu commence à kidnapper des femmes dans le quartier, et Do Bong Soon va se sentir investie d'une mission ! Ce que je peux comprendre, parce que quand on possède un pouvoir comme ça on a envie de lui trouver une utilité.
Ce drama bien sympa a une petite place dans mon cœur, puisque c'est grâce à lui que j'ai découvert l'acteur Kim Ji Soo, qui est l'un de mes chouchous, et dont je vous bassine les esgourdes depuis un moment (il a même son propre libellé bordel !)
Si j'ai finalement aimé ce drama malgré un triangle amoureux horrible et une romance qui traîne affreusement en longueur, c'est là aussi grâce à son humour particulier. Je ne saurais pas trop comment le décrire mais il y a une légèreté géniale dans cette série malgré l'atmosphère qui s'alourdie parfois et je me rappelle d'avoir bien ri à chacun des épisodes.
Encore un bon drama à voir pour passer un chouette moment !


Voilà le 10ème. Beaucoup d'action mais malheureusement pas assez de rebondissement et une légère déception malgré le thème qui fait que je n'ai pas eu envie de le chroniquer. Alors que, finalement, c'était cool.
L'histoire c'est celle d'un homme qui travaille dans une boutique de prêteurs sur gage et mène une vie assez débauchée. Un jour il apprend que la femme dont il était très amoureux 8 ans plus tôt a eu une fille, et que cette petite fille atteinte d'une leucémie aurait besoin, assez urgemment, d'une greffe de moelle osseuse. Et le jeune papa est compatible ! Malheureusement, dans le même temps il est victime d'un coup monté : un homme sans scrupule qui s'est déjà servi de lui par le passé lui fait porter le chapeau d'un crime et le jeune homme doit fuir, car s'il est emprisonné ou meurt il sera dès lors incapable de sauver sa fille. L'opération est prévue 15 jours plus tard. 2 semaines durant lesquelles il devra se cacher et tenter de prouver son innocence. Ça partait super bien parce que j'ai toujours adoré le thème du fugitif, que ce soit dans les films, les séries ou les bouquins. Malheureusement, le scénario s'est vite essoufflé et les rebondissements étaient trop légers pour lui redonner un nouveau départ, alors malgré l'action et le lien superbe qui unit ce jeune papa à sa petite fille, j'ai pas pu m'empêcher d'en ressentir une certaine frustration.
Heureusement, la fin est très belle et géniale !


Drama numéro 22 ! Ca faisait longtemps que j'en avais pas mis dans cette section je suis super contente ! Avant celui-là beaucoup ont été soit des déceptions, soit abandonnés, et très peu de belles découvertes. Celui-ci mérite vraiment une étoile, je dois reconnaître qu'il dégage quelque chose. L'histoire est celle de Kim Jong Sam, condamné à mort, qui parvient à trouver une astuce pour s'échapper temporairement de prison afin de sauver la sœur de l'un de ses codétenu et meilleur ami. C'est en observant un autre détenu qu'il a compris que quelque chose se tramait, et si au début je trouvais ça un peu gros finalement ça prend tout son sens. Et c'est ce que j'ai trouvé chouette, tout s'emboîte parfaitement dans ce drama. Une fois dehors, il est témoin d'un crime : 2 hommes tentent de cacher un cadavre. Et c'est pour lui le début de beaucoup d'ennuis, qui lui donneront finalement une chance de prouver son innocence et faire tomber l'homme qui l'envoya à tort en prison. Les nombreux rebondissements ont bien failli me lasser et j'ai cru, après les 5 ou 6 premiers épisodes que je tiendrais pas, mais le scénario connaît un nouveau souffle et finalement une ligne directrice se révèle, qui m'a totalement accrochée. Les acteurs étaient excellents, et l'un des meilleurs points : pas de romance, merci !! Si je lui dédie pas un article à lui tout seul c'est parce que malgré tout le reste, c'était trop long, ça se met en place trop lentement et la fin est étirée, ça devient légèrement agaçant. J'ai tout de même passé un très bon moment !

Drama numéro 23, dans la lignée de Signal qui a été un gros coup de cœur : du thriller fantastique. Une jeune mère échoue malheureusement à sauver sa fille qui meurt après avoir été kidnappée. Mais un miracle lui accorde une seconde chance en la ramenant 14 jours avant le drame. Elle va employer tout ce temps à tenter de découvrir qui s'est emparé de son enfant, pourquoi, et tentera de déjouer la mort. Ce genre de scénario m'emballe tout de suite, et les premiers épisodes étaient vraiment très bons. Malheureusement, arrivé au milieu, les scénaristes se sont perdus (et m'ont perdue avec) dans des tours et des détours pour tenter de brouiller les pistes. A trop faire de retournement de situation, ça a fini par me gonfler. Ils ont tellement voulu nous la faire à l'envers pour cacher, jusqu'à la dernière minute, l'identité du meurtrier de la petite, que ça a totalement flingué ce scénar génial pour nous mener vers une fin bâclée où tout est révélé trop tard et trop vite. En plus à aucun moment ils n'ont pensé à développer le côté fantastique ni même à expliquer comment ce miracle s'est produit. Si je le mets quand même dans cette section et pas dans la suivante, c'est parce que les acteurs étaient absolument géniaux et ont tout sauvé. J'ai regardé jusqu'au bout pour eux. L'alliance de l'action, du suspens, et de la violence avec l'humour était super, c'est très bien réalisé et bien tourné. J'ai quand même passé un bon moment malgré la frustration.


Section n°2
J'ai vu mais c'était ardu 

Voilà le tout premier que j'ai regardé ! Jusqu'à récemment il appartenait à la rubrique du dessus, parce que c'était justement le premier donc j'en gardais une certaine nostalgie et j'ai eu un gros coup de cœur pour l'acteur (Wookie ! Qui possède lui aussi son libellé) Mais bon, un moment donné faut que je sois franche : c'était long et assez chiant.
Un homme, ancien soldat de l'armée, vit aujourd'hui d'un petit boulot et se cache d'un passé difficile. Un jour il voit quelque chose qu'il n'aurait pas dû voir et assiste dans le même temps à une infiltration d'hommes cagoulés dans un immeuble. Pour venir en aide à quelqu'un, il se mêle à la bagarre mais est malheureusement filmé et sera dès lors recherché. En gros, quelqu'un a mis sa tête à prix pour l'empêcher de parler quoi. Pour sauver sa vie il tente de passer un marché avec ceux qui veulent le tuer. Mais voilà qu'il croise à nouveau la route d'une jeune femme qui semble avoir énormément besoin d'aide. Une femme qu'il avait déjà rencontré des années plus tôt alors qu'il fuyait quelque chose.
À partir de cet instant le scénario ne va plus très loin et tout n'est que question de magouilles financières, manipulation des médias, menaces à tire-larigot qui n'aboutissent jamais et j'en passe. Les derniers épisodes étaient affreusement longs et la fin pas bonne du tout. Sans parler de la romance très mauvaise. J'avoue que si j'ai regardé jusqu'au bout, c'était pour l'acteur et c'est tout.


Ça c'est le 6ème... Si je dis pas de bêtise. Parce que je commence à me perdre avec tout ça !
Un jour un homme est accusé du meurtre de son père. Il va dès cet instant tout perdre et devenir un fugitif. Ce qu'il va découvrir en cherchant le véritable assassin le mènera dans une quête de vengeance froide et méthodique. Il sera aidé par tout une cargaison de personnages qui manquaient franchement de développement. Et là non plus le scénario ne va pas plus loin. C'était long, beaucoup trop long ; la romance n'était absolument pas assumée.
Ce qui m'a convaincu d'aller jusqu'au bout c'est que grâce à ce drama j'ai découvert pas moins de 3 acteurs géniaux (avec un petit plus pour Song Jae Rim que j'ai retrouvé dans Two Weeks) qui ont réussi, avec leur jeu, à donner toute la dynamique à des révélations bancales et des retournement de situation pas crédibles.


Numéro 13 ! Genre polar, judiciaire et psychologique, le début était super intéressant ! L'histoire est celle de Park Jung-Woo qui se réveille un jour en prison totalement amnésique et apprend qu'il est en procès pour le meurtre de sa femme et de sa fille. Tout semble l'accuser, pourtant quelques souvenirs ressurgissent et il s'est apparemment laissé lui-même quelques indices conduisant à la vérité. Bon, j'ai tendance à me méfier des histoires où il est question de perte de mémoire parce que c'est toujours traité de la même façon et c'est ce que j'appelle une facilité scénaristique qui m'agace très fort. J'avais cependant très envie de tenter ce drama pour l'acteur Ji Sung que j'ai déjà vu dans le film "My PS Partner" que j'ai adoré, et je voulais le découvrir dans une autre ambiance. Si j'ai été au bout de ce drama de 18 épisodes, c'est pour les acteurs. Ji Sung est fantastique, mais il n'y a pas que lui, tous les autres sont aussi bluffant et, franchement, c'est eux qui portent tout, parce que le scénario en lui-même s'essouffle affreusement vite ! Les premiers épisodes, où on découvre, en même temps que Jung-Woo, les indices et les flash-back concernant la tragédie, sont supers, l'ennui c'est que finalement tout est dévoilé très vite et le reste de l'histoire se concentre sur une chose : comment ce gars va faire pour prouver qu'il est innocent et coincé le vrai meurtrier ?
Mon Dieu que ça tirait en longueur, c'était affreux ! C'est typiquement le genre de drama qui me fait dire : à force de trop en rajouter, on risque l'overdose ! On repart toujours en arrière pour le moindre petit truc et la fin est terriblement répétitive, c'était très chiant. Dommage, vraiment dommage ! Si les scénaristes avaient mieux bossé leur truc, ça aurait donné quelque chose de vraiment bien ! Mais non. Ils ne font que servir des situations pas du tout crédibles sur un plateau, et je vous parle même pas des retournements de situation et des soi-disant manipulations diaboliques que je voyais toujours venir à des kilomètres. Bordel.


Drama numéro 15, et le troisième historique ! Mais il peut en compter deux à lui seul puisqu'il est composé de 51 épisodes d'une heure chacun, rien que ça ! Je suis restée dessus 3 mois, mais uniquement parce qu'il m'est arrivé à plusieurs reprises de rester des jours sans y revenir.
Nous suivons Nyang, jeune femme vivant en Corée au XIVè siècle, qui va un jour se retrouver mêlée à une affaire de trafique de sel destiné à mettre à mal l'économie fragile du pays, et le règne du roi en place. Elle va croiser la route de Wang Yoo, le prince héritier, et c'est ensemble qu'ils vont mettre un pied dans l'Histoire avec un grand H, en prenant part à des événements presque légendaires à Yuan, pays des descendants du grand Genghis Khan. Complots, trahisons, lutte des classes, lutte de pouvoir et tout ce qui va avec seront au rendez-vous, et Nyang et Wang Yoo seront balloté ici et là au fil du temps et des retournements de situation.
C'était un bon drama, mais beaucoup trop long (ouais, j'attaque direct avec le négatif) Dans certains épisodes, des choses se déroulaient, intéressantes au demeurant si elles étaient prises à part, mais absolument inutile pour l'histoire ! Je ne vois pas l'intérêt de faire tenir en une heure une intrigue fort simple, donc pas énormément originale, qui ne servira strictement à rien par la suite et amènera même quelques contradictions avec l'intrigue principale. Dans ces moments-là je m'ennuyais tellement que je décrochais carrément, et c'est ce qui fait que c'est devenu si difficile de continuer. Il fallait vraiment parfois que je me motive pour continuer !
Heureusement, les acteurs étaient géniaux, les décors grandioses, et l'aspect historique tout simplement sidérant. Je rappelle que l'Impératrice Ki a réellement existé, elle a réellement secoué la dynastie dont il est question dans ce drama, et même si c'est ici très largement inspiré et romancé, j'ai bien vu que scénaristes et réalisateurs avaient fait des efforts considérables pour coller au mieux avec les véritables événements. C'était très instructif et ça m'a rappelé, par quelques aspects, "L'Épopée des Trois royaumes" que j'avais essayé de lire.
J'avoue, les derniers épisodes je les ai regardé en accéléré.


Drama numéro 16, nouvelle déception. Non pas que le précédent en ait vraiment été une, maintenant que j'ai vu celui-là je me pose la question, mais bon, je vais pas m'amuser à les changer constamment de place non plus.
C'est ici l'histoire du Général Kim Shin de l'ère Goryeo dont les faits d'armes et la notoriété auprès du peuple - qui commence à dire de lui qu'il est un Dieu - lui attirent la jalousie du roi Wang Yeo, qu'il sert pourtant avec une grande loyauté. Sa Majesté le fait exécuter, mais la rancœur, la colère, et l'incroyable force de Shin le font revenir à la vie en tant que Goblin, une sorte de Dieu ou demi-Dieu (c'est pas expliqué ça dans le drama maintenant que j'y pense) aux pouvoirs assez cools : il est immortel, contrôle la météo, peux voir l'avenir des gens, peut créer une épée avec de l'eau (sans déconner…) et tout un tas de petites bizarreries de ce genre. Ji Eun Tak est quant à elle une lycéenne, orpheline de père et de mère élevée par sa tante, qui a la faculté étrange de pouvoir voir les fantômes. Un jour, l'un d'eux lui apprend qu'elle serait l'épouse du Goblin. Ce que la jeune femme ignore c'est que ça va de pair avec un destin pas joyeux-joyeux.
Les premiers épisodes me plaisaient bien, l'aspect historique et fantastique était chouette et l'humour vraiment au rendez-vous, l'ennui c'est que ça c'est très vite embourbé dans une foutue romance à deux ronds où les personnages principaux, Shin et Eun Tak donc, n'allaient absolument pas ensemble de mon point de vue. C'est tellement pas assumé au début qu'ils me faisaient plutôt penser à un frère ronchon qui doit se coltiner sa sœur débile. Si j'ai continué c'est grâce à un personnage secondaire assez secret avec un caractère extra et un boulot qui m'aurait bien plu : faucheuse à temps plein, rien que ça (un ange de la mort, quoi) Le problème (oui, là aussi il y en a un) c'est que même ce gars a fini par sauter à pieds joints dans une histoire d'amour à la con qui tourne en rond.
J'ai été au bout parce que le mystère est gardé jusqu'à la toute fin, et je crois que c'est le seul truc que je trouve bien foutu. Je voulais vraiment savoir comment ça se terminait, je ne voulais pas avoir passé plus de 10h là-dessus pour rien… Le truc c'est que maintenant que j'ai vu la fin, je me dis que si, si j'ai effectivement passé plus de 10h là-dessus pour rien ou presque. Ô joie.
Dernier mot pour la fin : à toujours vouloir en rajouter avec le tragique et le dramatique, on frise parfois le ridicule, souvenez-vous-en. Ah oui, et aussi : arrêtez avec les bons temporels qui rendent absolument tout pas cohérents, bordel !!!!

Section n°3
J'ai pas pu

Je ne vais pas m'attarder des plombes sur ceux que j'ai abandonné. Sachez simplement que si je l'ai fait, que ce soit au bout de 3 épisodes ou 10, c'est que je m'ennuyais trop, n'était touchée par rien ni personne et ne trouvais aucun intérêt à ce que je regardais. Oui, c'est cruel.


Moon Lovers

Drama numéro 7, deuxième historique.
Abandonné à 12 épisodes sur 20. C'est con, m'en restait 8. Mais 8 épisodes ça veut dire 8 heures de visionnage, et je n'avais pas envie de perdre 8 heures de mon temps. Et bim !



  
The Innocent Man
Drama numéro 11.
J'ai regardé sérieusement et laborieusement les 5 premiers épisodes, puis les 3 suivants en accéléré avant de finalement ne plus avoir la force de continuer. Tout n'était que mélodrame à répétition dans des face à face lourdingues entre un gars qui sait pas ce qu'il veut et deux nanas horripilantes au possible. J'aime quand les personnalités des personnages sont poussées et que le travail psychologique est bon... mais QUE ça pendant 20 heures ?! Nan merci. Si ça avait été saupoudré d'un peu d'autre chose, comme du mystère, de l'action ou de l'humour j'aurais peut-être tenu plus longtemps.


 Wanted
Drama numéro 17, vu 5 épisodes sur 16.
Le synopsis m'intéressait pourtant vachement, mais la façon dont l'histoire est mise en scène n'a absolument rien de crédible, l'actrice principale ressemble à une poupée gonflable, et le fait que les épisodes soient construits tous exactement de la même façon m'a très vite lassée, dommage.






I Hear Your Voice
Drama numéro 20, vu 9 épisodes sur 18.
C'est con j'avais regardé la moitié et franchement ça me plaisait bien. Genre comédie sentimentale avec un peu de suspens dont je suis pas friande d'ordinaire alors j'étais plutôt fière de moi. Puis voilà qu'un cliché à la con se ramène et ça m'a tellement gavé que j'ai regardé les épisodes restant de façon très accéléré, et en 5 minutes j'avais tout vu le reste. Déçue de la direction du scénario.




Descendant of the Sun
Drama numéro 21, vu 5 épisodes sur 16
Je ne dirai que ça : fuyez, c'est du gros caca !!!!! Sans déconner, le scénar promet un drama d'action sur fond de guerre dans un monde quelque peu post-apo, malheureusement une très mauvaise romance (2 même…) occupe 90% du temps et c'est hyper décevant !





Quant aux dramas 4 (Healer), 5 (W-Two Worlds), 8 (City Hunter), 9 (Angry Mom), 12 (Chicago Typewriter), 14 (Circle-Two Worlds Connected), 18 (Signal) et 19 (Bad Guys) ils m'ont conquise au point de mériter un article à part que vous trouverez dans l'index de la rubrique Cépasdélivres.


Pour ceux qui auraient envie de me demander pourquoi je ne fais pas ce genre d'article pour les livres que je ne chronique pas, sachez que si, je le fais, mais une fois par an dans mes Bilans de l'année (mais pas pour tous, faut pas rêver, parce que j'en lis quand même pas loin de 100 tous les ans). Sinon il y a mon compte Livraddict si vous voulez vous tenir au courant de tout ce que je lis !

Quant à cet article je le mettrai à jour au fur et à mesure de mes visionnages.


Crédit : la plupart des images je les ai trouvées sur le site Dramaqueen

08/04/2018

Le phrase de Syl, un matin du 7 avril 2018 : "C'est le problème avec la franchise, elle manque parfois d'un peu de tact !"

Des fois il m'arrive d'en avoir de bonnes !

Bon, quoi de mieux qu'un Giebel pour reprendre l'air de rien les chroniques littéraires sur ce blog qui part en couilles ? Je n'ai pas totalement fini La Révolte des Séries, je viens de commencer "Druss la légende" de Gemmell qui validera ce Challenge perso après 2 mois et demi d'investissement (et je suis fière, putain !)

Le soucis c'est que cette lecture m'a un brin déçue, alors ce sera une critique quelque peu négative. Mais pas totalement.

On s'en fout. Moteur, ça tourne :

Éditeur : France Loisirs
Parution : 2017
Pages : 288

Résumé :
Istres-Marseille.
Pour Jeanne, la vie est ponctuée par cet aller-retour ferroviaire quotidien entre son travail de gratte-papier au commissariat et la maison de sa mère. Elle attend néanmoins qu'un événement vienne secouer le fil de son existence: un regard, enfin, du capitaine Esposito ? La résolution, peut-être, de cette affaire de serial killer qui défraie la chronique phocéenne ?
"Vous êtes si belle, Jeanne
Si touchante et si belle."
Ce soir-là, une lettre, glissée entre deux banquettes, semble combler toutes ses espérances. Un peu trop, même. Car derrière le mystérieux soupirant se cache le meurtrier tant recherché par la police. Commence alors une correspondance amoureuse qui, pour Jeanne, n'aura de terminus qu'au bout de l'enfer...

Si je dis pas de conneries ce texte est le premier qu'elle a publié ; le premier de sa carrière ; le premier d'une longue série de livres stupéfiants. Ouais, z'avez vu ? J'ai fait des recherches, me suis renseignée étout.

Malheureusement, celui-là a été beaucoup moins frappant pour moi comparé aux baffes qu'elle m'a mis avec "Juste une ombre" et "Purgatoire des innocents" (pour ne citer qu'eux) Pourquoi ?

Trop gentil. Pas assez horrible. Elle m'a habituée à beaucoup plus noir, beaucoup plus percutant. Dans ce livre, j'ai eu l'impression qu'elle avait peur de trop en faire, d'être trop brutale, de trop choquer. Elle est restée dans les clous, comme un peintre qui se force à ne pas dépasser le cadre d'un tableau qu'on lui impose et ne laisse pas s'étendre tout ce qu'il est capable de faire.

Je ne cache pas que dans le genre polar il est efficace. La fin répond aux codes du genre, les personnages aussi... même si j'ai trouvé Jeanne un peu trop larmoyante. C'est une femme plus complexe qu'il n'y paraît, qui a des problèmes, mais encore une fois ils n'ont pas été assez développés de mon point de vue, Giebel est restée dans le politiquement correct. Quant à Esposito, il était sympa dans le genre lieutenant de police déterminé et charismatique mais bon, franchement, il n'arrive pas à la cheville d'Alexandre dans "Juste une ombre" !!

Et que dire du méchant ? Il n'en est pas totalement un. De fait, les gentils ne le sont pas totalement non plus. C'est comme ça avec elle. Pas de noir, pas de blanc, juste du gris, tout le temps, avec tout le monde. Mais son histoire ne m'a pas énormément touchée car rien n'est développé. C'est laissé en suspens, sa souffrance n'est pas clairement expliquée. Encore une fois, je crois qu'elle n'a pas osé.

Dernier point, et non des moindres : l'épilogue est incompréhensible pour moi. La fin est bien menée, quoiqu'un peu trop théâtrale, et franchement elle aurait pu s'arrêter à ça, mais elle a rajouté derrière une scène que j'ai absolument pas bité !

Néanmoins, une belle réussite bien dramatique se cache dans ce bouquin. "Aurore" est une nouvelle, rajoutée à la suite de ce texte, et franchement, elle fait mal ! Là j'ai retrouvé l'auteure et son audace, sa liberté d'expression, ses mots durs qui font mal en disant une réalité terrible.

Je suis quand même contente de l'avoir lu, parce que ce livre c'est le début de l'aventure pour l'auteure ! C'est un peu en demi-teinte pour moi mais de toute façon il m'est déjà arrivé de ne pas en aimer d'elle et elle reste quand même mon auteure de polar français préférée.


D'autres avis sur
https://www.livraddict.com/biblio/livre/terminus-elicius.html


Je crois qu'il est temps que je mette les choses à plat parce que c'est le 7ème que je lis et je commence à en zapper quand je les compte.

Ceux que j'ai adoré : "Purgatoire des innocents", c'était le premier que je lisais et j'étais tellement choquée par moment que je fermais à moitié les yeux, mais qu'est-ce que c'était bon ! "Juste une ombre", qui est le dernier que j'ai lu (bon, l'avant-dernier maintenant) et franchement, je doute qu'elle puisse faire aussi génial !
Ceux qui m'ont plu : "Chiens de sang", dans le genre choquant il se pose là mais là aussi ça manquait d'audace ! "Les morsures de l'ombre", un thème génial mais un texte qui aurait gagné à être beaucoup plus court, dans le genre nouvelle, car au bout d'un moment les scènes s'enchaînent et se ressemblent.
Ceux qui m'ont déçue : "De force" et "Satan était un ange". Je n'ai rien ressenti avec ceux-là, strictement rien.
Ceux qu'il me reste à lire : "Jusqu'à ce que la mort nous unisse", "Meurtres pour rédemption" et celui qui est paru cette année : "Toutes blessent la dernière tue"

Plus celui que je viens de terminer, j'en arrive bien à 7 ! C'est bon, j'ai tout.

Et plouf :
Une avalanche de Classiques !
Allez, un film ! Parce que ça me fait plaisir.

01/04/2018

Parce que, parce que, parce que... voilà. J'ai pas toujours envie de justifier ce que je fais, non plus.

Les classiques, on ne les aime jamais assez ! Sans déconner, je crois que ma vie de lectrice a changé le jour où j'ai commencé à les apprécier. C'est venu plutôt tardivement, malheureusement, même si je me souviens de deux ou trois bouquins que j'ai aimé au lycée... je ne vais pas mentir, le fait que lire soit une obligation me bloquait complètement pendant mes études (et après je suis devenue libraire... j'aime me faire du mal apparemment !)
J'ai vraiment pris conscience que ça pouvait être une source de plaisir de lecture intarissable que le jour où j'ai lu "Orgueil et Préjugés" (c'est moi où je parle de ce livre dans pratiquement tous mes articles ?) Pourquoi intarissable ?

Des classiques, il en existe des milliers ! Tous différents, que ce soit en terme de genre, de nationalité, d'époque, d'écriture. Une vie entière n'y suffirait pas pour tous les lire !

J'ai décidé de rendre un petit hommage à ces œuvres qui font peur (ne niez pas, vous aussi vous en avez eu peur, comme moi ! Et peut-être que certains les fuient toujours, d'ailleurs) à travers un TAG que j'ai découvert sur la chaîne de Pinupapple & Books.

Suffit le blabla ! C'est parti :


1. Quelle est pour toi la définition d'un classique ?
C'est une question hyper intelligente, et de fait c'est galère d'y répondre ! Comme sa créatrice le dit dans sa vidéo, je pense qu'effectivement il s'agit d'un livre qui a marqué son époque, donc ça peut être il y a 100, 200, 300 ou 1000 ans ! Ou même plus hein, parce que bon Homère ça fait un bail qu'il a écrit son Iliade et son Odyssée.
Personnellement, je pense qu'un classique est aussi un livre qui marque profondément un lecteur peu importe la génération... C'est pas très clair, hein ?

2. Quel a été le classique qui t'a fait aimer les classiques ?

Pour moi ça s'est fait en 2 temps.
L'année de mon BAC mon prof de littérature nous a fait lire "Les liaisons dangereuses" de Laclos et j'ai eu un immense coup de cœur pour ce livre, j'ai pris une claque monumentale ! L'ennui c'est que j'étais jeune, fainéante, et j'ai pas spécialement sauté sur d'autres bouquins du genre. En fait, ça ne m'est même pas venu à l'idée.
Ensuite, en devenant libraire des années plus tard je me suis mise à échanger avec beaucoup de gens (des clients pour la plupart) et quelqu'un m'a fait un tel éloge de Jane Austen que je l'ai lu. J'ai commencé par "Raison et sentiments" que j'ai beaucoup aimé et un peu après j'ai lu "Orgueil et Préjugés" et là ça a été le déclic ! Depuis, je lis beaucoup de classiques.



3. Qu'apprécies-tu dans les classiques que tu ne retrouves pas dans les romans contemporains ?
J'aime à penser que "contemporains" englobe la fantasy, la science-fiction et le polar. Que les choses soient bien claires : si vous connaissez mon blog depuis un moment vous le savez que je lis de tout, je suis le genre de lectrice à considérer qu'un genre en vaut bien un autre. Pour les autres, si vous ne me connaissez pas, vous êtes prévenus : je ne pense pas un genre littéraire au-dessus d'un autre, voilà.
C'est difficile de répondre, parce que je ne sais pas trop quel mot mettre sur ce que je ressens. Disons qu'il y a une qualité certaine de rédaction dans un classique, des messages très forts et des personnages avec une psychologie de qualité. Mais le plus important pour moi, c'est le voyage temporel que ça m'offre à chaque fois que j'en ouvre un nouveau. Lire un classique c'est voyager dans le temps, découvrir une société ancienne qui parfois n'existe plus, mais aussi des codes moraux et sociaux intéressants que j'aime étudier.

4. Quel est ton courant littéraire préféré ?
Pour celle-là je ne vous cache pas que j'ai eu besoin d'aide. Ouais, j'ai pas honte de dire que malgré un BAC littéraire, bhé je ne savais pas trop ce qu'est un courant littéraire.
Alors je glisse un gros merci à l'auteure Rose Darcy pour son aide, elle m'a tout bien expliqué j'ai tout compris !

Bon, étant donné que Jane Austen, les sœurs Brontë et d'autres auteures de cette époque sont parmi mes préférées, je pense que le pré-romantisme est ce que je préfère, mais le baroque me convient aussi, si j'ai bien compris ce que c'est. Par contre, j'ai du mal avec le naturalisme apparemment puisque je n'aime pas du tout Zola... Alors que j'adore George Sand... Mais est-ce que c'est du naturalisme, Sand ?
Bordel, c'est compliqué.

5. Quel classique conseillerais-tu en premier ?

Du coup ce sera "Orgueil et Préjugés". D'accord "Les liaisons dangereuses" est le premier qui m'a plu, mais c'est épistolaire et ce genre n'est pas évident à apprécier pour un premier contact. Après, si ça ne vous fait pas peur, allez-y, bien sûr !
Sinon dans le genre fantastique/roman noir, si vous aimez, lisez "Melmoth" de Maturin. Honte à moi, je ne l'ai pas encore chroniqué, mais il fait partie de ces livres que j'ai tellement aimé à la folie que j'ai peur de foirer mon coup en en parlant. Ceci dit, en plus accessible que j'ai adoré aussi il y a "La Vénus d'Ille".

Je peux glisser un gros classique japonais mine de rien : "Le dit du Genji", voilà.




6. Un classique que tu as détesté.
"La bête humaine" de Zola. Ce livre m'a mise mal à l'aise sans trop que je sache pourquoi. Je l'ai lu au lycée alors ça remonte. Ça vaudrait sans doute le coup que je le relise, ou que je tente un autre texte de l'auteur, je crois.
Sinon il y a également "Alice au Pays des Merveilles" avec ce putain de chat qui me fout la trouille.

Oui, je donne plusieurs livres en réponse à presque chacune des questions. Mais chut, c'est pas grave !

7. Le livre classique que tu as préféré.
Évidemment je pourrais vous ressortir le même, encore et toujours, mais je vais en donner un autre sinon c'est un peu chiant.
"Les hauts de Hurlevent" est un livre fascinant. Il faudrait que je le relise aussi pour bien confirmer mon coup de cœur, mais vraiment c'est un bijou !

8. Un classique que tu as envie de lire.


"Les mystères d'Udoplhe" de Ann Radlciffe. C'est une auteure qu'il faut vraiment que je découvre. En plus ça fait des plombes que j'ai le bouquin dans ma PAL.











9. Si tu devais choisir entre lire à vie des classiques ou des contemporains, que choisirais-tu ?
Joker. Si, j'ai le droit.
Je n'aime pas trop ce genre de question. J'aime bien les classiques, c'est vrai, et je suis fière de moi d'en apprécier certains, mais me foutre moi-même dans une case définie me gêne.

10. Un classique qui commence par la première lettre de ton prénom ?
Syl n'est pas mon vrai prénom, vous vous en doutez certainement, mais on va dire que si parce que ça me permet de citer "Shirley" de Charlotte Brontë.

11. Ton personnage de roman classique préféré ?

Darcy, évidemment, mais il y a aussi Landry, personnage masculin principal de "La petite Fadette" de George Sand dont je suis un peu tombée amoureuse, tout comme la Fadette elle-même, que j'ai adoré.
Sans oublier Scrooge, des "Contes de Noël" de Dickens, gros coup de cœur pour lui !










12. Un classique qui t'a fait rire ?
Ce petit animal fourbe et rusé dans "Je suis un chat" m'a beaucoup amusée !

13. Un classique qui t'a fait pleurer ?
Je ne pleure jamais avec un livre (même en regardant un film ou une série, ou en écoutant une chanson, ça m'arrive rarement) mais Hurlevent m'a plusieurs fois serré le cœur.

14. Un classique que tu n'as jamais terminé ?
Je l'ai ai tous fini jusqu'à présent, je n'ai aucun abandon de classique à mon actif même si j'étais à deux doigts avec "Mansfield Park".



C'est super intéressant de faire ce genre de TAG. Je me rends compte grâce à ça que, mine de rien, j'en connais pas mal, j'en ai lu un bon nombre et, plus cool encore, il m'en reste vachement à lire !

Je vais vous raconter comment j'ai déniché ce petit questionnaire chez Pinupapple. Il y a environ deux semaines j'ai lu un article foutrement intéressant sur le blog de La Luciole sur les "canons littéraires" que j'ai trouvé génial, et ce qu'elle y raconte m'a lancé à la recherche de chaînes Booktube pouvant parler de Classiques. Mon constat : il y en a effectivement assez peu, mais celles qui existent sont des petites pépites !

C'est l'heure du tirage BookJar, maintenant ! Ça fait tellement longtemps depuis le dernier que j'étais super excitée en foutant la main dans ce putain de bocal. Nan mais des fois j'ai vraiment 4 ans.


Le plus beau c'est que ça colle impec' avec ce TAG, puisqu'il s'agit d'un classique ! Le dernier Wilkie Collins que j'ai lu remonte à 5 plombes en plus, alors je suis ravie de retrouver l'auteur pour ce bouquin qui ronfle dans ma PAL depuis des temps immémoriaux.


Voilà voilà :
Le Boyfriend TAG de la Saint-Valentin !
Le Fanazo & Book TAG
Et sinon ça c'était un film génial !