31/07/2017

Tout, tout, vous saurez tout sur les chinois !!

Je ne sais même plus comment j'ai fait pour me retrouver avec une trilogie aussi énormantesque (si si ça existe) dans ma PAL ...
Je les ai acheté, ça c'est sûr ('fin j'veux dire, j'l'ai pas volé et on ne me l'a pas offerte non plus), mais je ne me souviens plus quand ni même ce qui m'a décidé à le faire, parce que bon c'est pas un best seller en France ce truc. J'en ai entendu parler bon sang ?
M'en rappelle pas.
Mais je pense que "L'étonnante aventure des Brigands Justiciers de l'Empire du Milieu" de Philippe Videlier, que j'ai lu à sa sortie en 2012 y est pour quelque chose, car je crois me souvenir qu'il y a pas mal de références dedans, sans compter que les chapitres sont construits de la même façon.

Ca arrive parfois. Non ? Ca ne vous est jamais arrivé ? Fichtre.


Editeur : Flammarion
Parution : 2009
Pages : 640

Résumé :
Chine, IIIème siècle. La dynastie des Han touche à sa fin. Les Trois Royaumes : Wei, Chou et Wou peinent à s'entendre et les rivalités sont vives. Tout commence quand Ts'ao T'sao, grand seigneur de la guerre, envahit le royaume de Wou avec ses millions de soldats. Souen K'iuan et Lieou Pei, ennemis de toujours, s'allient alors pour l'affronter, sur terre et sur mer.
Véritable Iliade chinoise, cette extraordinaire saga retrace les destins de héros mythiques tels Lieou Pei, modèle de vertu et de loyauté, Ts'ao T'sao, cruel et calculateur, Tchou-Ko Leang le sage ou encore Kouan Yu le guerrier. Roman-fleuve rythmé par les batailles et les ballades poétiques où s'entremêlent mythe et histoire, Les Trois Royaumes est un classique de la littérature asiatique, transmis de génération en génération et aujourd'hui un chef-d'oeuvre incontesté de la littérature mondiale.
Ses personnages sont aussi familiers aux Chinois que nos trois mousquetaires, et l'inquiétante figure de Ts'ao Ts'ao a troublé les rêves de maints petits Chinois de treize ans, comme le cardinal de Richelieu est venu effrayer notre enfance.



Difficile de parler d'une telle œuvre, sans compter que je n'ai lu que le premier tome pour le moment, mais va falloir que vous fassiez avec.

Bon, je vous le dis tout de suite : ça n'a pas été une lecture facile ! De toute façon, quand je l'ai sorti de mon bocal à anchois le mois dernier (car oui, il s'agit de ma lecture BookJar tirée à la fin du mois de juin) je l'ai dit tout de suite que ça n'allait pas être simple. Et de fait, ça ne l'a pas été.

Ca m'a énormément fait penser à la série des "Rois maudits" de Druon que je suis en train de lire (j'en suis au tome 5 si j'dis pas de connerie) tant c'est épique. J'avoue que l'aspect historique est ce qui m'a le plus fasciné, bien davantage que les personnages, leurs histoires ou mêmes les problèmes qu'ils vont avoir. Ce IIIème siècle chinois m'a beaucoup intéressé malgré ses complexités et j'étais totalement fascinée par les traditions et autres trucs de ce genre.
Ce qui est un peu con c'est que je sais que je vais avoir plus de facilité à vous parler des quelques défauts de ce texte que de ses qualités... comme quoi on retient toujours plus facilement le mauvais que le bon (séquence philosophico-merdique bonjour !). C'est un récit de guerre pur et dur. Limite on dirait un peu "L'art de la guerre" de Sun Tzu. Comment ça vous ne connaissez pas ?! Nan mais si en plus mes références vous disent rien, j'vais pas y arriver moi ! Ce que j'adore dans tout ça, c'est que tout est vrai ! Bon, sans doute pas toutes les batailles, à mon avis l'auteur a fait pas mal de rajouts sortis de son imagination, mais après quelques recherches personnelles j'ai plus ou moins compris que la dynastie des Han avait presque disparu à cette époque et pour les mêmes raisons que celles évoquées dans le synopsis de ce livre, et j'ai toujours trouvé ce genre de chose passionnante. Nous sommes donc en présence d'un récit historique écrit à la façon d'un roman !

Au début, je ne vous cache pas que j'ai été déroutée, car les face à face s'enchaînent, sans compter les mises à mort et les combats, les uns après les autres, entrecoupés de moment de calme bref, sans qu'une chronologie exacte ne nous soit donnée, je me suis donc retrouvée à la moitié du bouquin à réaliser que presque 15 années s'étaient écoulées ! En tout cas, c'est ce que j'ai compris ...

Mais ce manque de repère n'est finalement pas très grave, car le lecteur peut déduire lui-même, s'il est pas trop con (et manifestement je l'ai été) du temps qui passe grâce aux personnages qui voyagent et aux quelques dialogues qui peuvent nous faire comprendre que ça fait un long moment qu'ils ne se sont pas vus.

Les personnages maintenant, je vais un peu en parler. Oui, un peu, parce que finalement mis à part leur physique, leurs noms, et leur caractère, on en apprend pas des masses les concernant. L'intrigue est tellement dense et intense que les personnages ne sont finalement que secondaires dans cette œuvre. En plus, je les ai trouvé un peu manichéen, il y a les méchants d'un côtés et les gentils de l'autre, j'avoue que c'était dérangeant mais comme ils ne sont finalement là "que pour" servir l'histoire, c'est pas bien grave au fond.

Ah oui, un petit truc pour finir : je vous préviens, si vous voulez lire cette œuvre stupéfiante, ne prenez pas les éditions Flammarion !!! C'est une horreur ! Bon, moi j'ai pas trop le choix de continuer avec eux puisque j'ai acheté les 3 tomes directement, mais si j'avais pu changer d'éditeur pour les 2 autres, je l'aurais fait sans hésiter ! Entre la 4ème de couv et le récit, les noms des personnages n'ont pas la même orthographe ! Lieou Pei devient Lieou Pi (bon ça, ça va encore, la différence est pas bien grande, j'ai vite compris moi-même que c'était le même gars), mais pour d'autres c'est plus chiant ! Ce qui est con de ma part c'est que, si je les remarquais sur le coup, j'ai oublié de les noter ... Bon, il y a peut-être une explication pour ça : je sais qu'au Japon, en fonction de son âge et/ou son rang et/ou sa situation, quelqu'un pouvait changer plusieurs fois de nom dans sa vie, il y a peut-être eu l'équivalent en Chine, mais je doute que cette explication soit valable parce que c'était l'orthographe des noms qui changeaient et non pas le nom dans sa globalité. En plus les gens à cette époque avaient plusieurs noms, entre leurs noms principaux, secondaires, surnoms et appellation, un seul mec pouvait avoir 4 identités différentes ! Point positifs : il y a des notes explicatives et historiques à la fin du bouquin, donc ça va, mais chercher à chaque fois qu'un personnage apparaît c'est gonflant au bout d'un moment.

Si encore il n'y avait que ça qui cloche dans ce texte avec Flammarion, mais non ! Non content de nous embrouiller avec une traduction qui laisse un peu à désirer, voilà-t'y pas que j'ai trouvé une avalanche de coquilles monstrueuse !! Bon, ça arrive, je le sais, moi-même je fais des fautes et des oublis, alors c'est hyper rare que je le fasse remarquer parce que généralement j'en relève qu'un ou deux et ça ne me dérange absolument pas, mais là il y en avait vraiment beaucoup ! Entre les lettres, ou même carrément les mots, ou encore les majuscules oubliées, 2-3 ça passe, mais une vingtaine non merci !

Après, quand je me suis renseignée sur le film (car oui, ça a été adapté en un film de près de 5 heures pour la version asiatique, j'suis sûr que vous l'aviez pas remarqué malgré le bandeau qu'il y a sur la mamage du bouquin) j'ai vu qu'il était sorti en 2009 ... qui est aussi la date de publication de la trilogie. Donc à mon avis il l'ont traduit et sorti dans l'urgence. Je ne leur dis pas bravo là.

D'autres avis sur
http://www.livraddict.com/biblio/livre/l-epopee-des-trois-royaumes-tome-1.html


Comme je fais d'habitude avec les séries, des updates viendront au fur et à mesure de mes lectures sur cette chronique. Je vais me botter le cul pour que ça ne me prenne pas trop de temps. Genre, les finir avant la fin de l'année ce serait bien.

Hey, mine de rien j'suis quand même vachement fière de moi de l'avoir lu ce truc !

Et comme chaque fin de mois, c'est l'heure du tirage BookJar !! Pile sur la chronique du livre tiré le mois dernier, c'est beau nan ?

Au mois d'août, je vais donc lire (livre présenté par Pile-Poil) :



Oh putain oui !!! Un Gemmell !!! Je commençais à désespérer de ne jamais en tirer un ! Ca va être putain de génial !

Update du 20 mars 2018

Bon, j'ai loupé, les coups de pieds dans le fion n'ont eu aucun effet et j'ai traîné à lire la suite.

Éditeur : Flammarion
Parution : 209
Pages : 845

Résumé :
Cao Cao, tenant le Fils du Ciel sous sa coupe, domine désormais le Nord et le Centre de l'Empire après son éclatante victoire à Guan-du sur les forces de Yuan Shao. Au bout de nombreuses années d'errance et d'infortune, Liu Bei rencontre enfin, à Longzhong, le génial Zhuge Liang qui devient son fidèle conseiller militaire. Le clan Sun Quan, dont le prestige se répand dans toute la région du Sud du Grand Fleuve, s'escrime à maintenir son patrimoine tout en cherchant à élargir son territoire. Peu à peu, la situation tripartite commence à prendre forme, et la grande bataille de la Falaise Rouge est imminente...



Le plus étonnant dans tout ça c'est que je n'ai pas eu beaucoup de mal à resituer le contexte et les personnages. J'arrivais même à me souvenir qui avait buté qui, c'est formidable !

J'ai lu la moitié. J'ai abandonné. Voilà, comme ça vous le savez, je ne tourne pas autour du pot.

C'était toujours aussi intéressant, mais finalement ce qu'il se passe c'est que les batailles sont les mêmes et ne servent que pour prendre des territoires et des provinces pour lesquelles il y a déjà eu des combats 20 pages plus tôt... difficile. Si les personnages avaient été plus approfondis, vraiment là, j'aurais été au bout, je ne vous le cache pas, mais ils ne sont que des figures vaguement humaines présentes uniquement pour l'Histoire (oui, avec un grand H)

Ce qu'il s'y passe n'est qu'une répétition du tome 1. Et d'après ce que j'ai compris, ce sera la même pour le tome 3. Pour être totalement honnête avec vous, je n'ai pas envie de vivre ça sur encore 1000 pages.

Voilà. Je n'ai rien à dire de plus car en réalité il n'y a pas d'histoire à proprement parler, simplement des événements relatés. Une bonne fresque historique mais trop touffue, trop précise et trop lente pour moi, je ne suis pas assez courageuse. Je la laisse à ceux qui sauront l'apprécier comme elle le mérite !

D'autres avis sur
https://www.livraddict.com/biblio/book.php?id=47922


Je déteste quand ce genre de chose m'arrive, pas vous ?

Pour toi :
De la neige, de la neige, de la neige !!
Un tueur magnanime
Un musicien du VIème siècle

24/07/2017

Bon sang, me suis impressionnée moi-même !

Il est des livres qui savent vous réconcilier avec un genre en particulier ... un peu. C'est pas parce que tout à coup j'ai aimé un livre avec un vampire, que je vais me mettre à aimer le genre lui-même. Je le sais bien que si j'en relis j'aurais plus de chance d'être déçue qu'autre chose.

Pourtant, maintenant, j'ai bon espoir !

Editeur : Le livre de poche
Parution : 2010
Pages : 123

Résumé :
Dans un château de la lointaine Styrie, au début du XIXe siècle, vit une jeune fille solitaire et maladive.
Lorsque surgit d'un attelage accidenté près du vieux pont gothique la silhouette ravissante de Carmilla, une vie nouvelle commence pour l'héroïne. Une étrange maladie se répand dans la région, tandis qu'une inquiétante torpeur s'empare de celle qui bientôt ne peut plus résister à la séduction de Carmilla... Un amour ineffable grandit entre les deux créatures, la prédatrice et sa proie, associées à tout jamais " par la plus bizarre maladie qui eût affligé un être humain ".




Si ce livre m'a plu, je pense que c'est parce que l'aspect gothique est davantage mis en avant que le fantastique apporté par le mythe du vampire. Le mot lui-même n'est mentionné que très peu de fois, et hormis quelques passages communs au genre (piqure dans le cou, victimes et maladie étranges, personnage mystérieux à la beauté troublante) tout le reste est différent.

Déjà, premier point important, la narration. Un narrateur nous présente le récit que fait une femme de sa rencontre avec une jeune femme il y a des années (un journal, en gros), une mise en abîme intéressante et réussie. La femme devient donc à son tour la narratrice. Elle s'adresse à nous directement et ça m'a permit de me sentir très proche d'elle, d'autant que ce journal n'a pas été écrit au moment de cette rencontre et n'a donc pas le ton et l'innocence naïve de la jeunesse, mais le recul et le regard d'une adulte, j'ai apprécié ça. Je crois d'ailleurs que c'est ce qui m'a le plus plu finalement, avec l'écriture elle-même.

Autre point positif : ça se passe au XIXème, une époque que j'aime beaucoup en littérature (d'ailleurs le problème avec les autres livres dans lesquels il y a présence de vampire, c'est peut-être l'aspect contemporain justement ... faudrait que je médite là-dessus !). J'ai donc immédiatement aimé l'atmosphère et les personnages, entre une dame de compagnie un peu simplette, un père aimant et une jeune fille sage et bien élevée, tout était là pour me plaire !

Viennent ensuite les moments un peu moins plaisants : l'arrivée d'une jeune personne mystérieuse et belle prénommée Carmilla (le vampire, vous l'aurez deviné) et là j'ai commencé à entrevoir la base de ce qui va devenir de gros clichés à notre époque, quoi que les deux personnages étant des femmes ça m'a beaucoup moins dérangé ! Il faut dire aussi que ce texte aurait apparemment inspiré Stoker pour son "Dracula", qui lui-même a inspiré, et inspire toujours aujourd'hui, la littérature vampirique.

Et paf, ça fait des chocapics !

Les liens que tissent les deux jeunes filles sont de plus en plus forts au fil du texte, et deviennent même rapidement ambigus. C'est là que j'ai commencé à comprendre qu'en réalité tout le livre, et du coup la figure du vampire qui y est évoqué, était une métaphore de ce que la passion et l'amour peuvent avoir de toxique. Laura (la narratrice) sait malgré sa jeunesse que ce qu'elle ressent pour Carmilla n'est pas moral (on est au XIXème rappelez-vous, cette époque bénie où si tu chopes un rhume tu peux faire accuser ta voisine de sorcellerie ... nan ! Quand même pas ! Ca c'était le XVIème je crois, m'enfin vous avez compris) et tente donc de combattre ces sentiments qui la dérangent. Elle en tombe malade.

Une maladie provoquée en réalité par le vampire dans le texte, qui semble se nourrir autant de la force vitale de l'esprit de la jeune fille que de son sang. Métaphore, j'vous dis.

Second point négatif, et qui m'empêche d'en faire un coup de cœur malgré tout ce que j'ai pu lui trouver de bien, les choses vont trop vite ! Le texte est beaucoup trop court, et de fait la fin est trop rapide. Tout à coup arrive un personnage proche du père de Laura (un Général, pour être précise) qui semble en savoir beaucoup, ô miracle, à propos des vampires et d'une certaine Comtesse Mircalla de Karnstein (Mircalla ... Carmilla ... je vous laisse réfléchir là-dessus !), dont le château familial, en ruine depuis un siècle, se trouve non loin de chez Laura. Là encore, sacré coïncidence !

Et puis là, tout se termine en quelques pages. Au Général viennent se greffer deux autres personnages arrivés d'on ne sait où ...

Vous l'aurez compris, une fin précipitée qui m'a un brin déçue, d'autant que Laura, dans sa maladie, ne semble pas avoir véritablement compris ce qu'il se passait et ses émotions passent alors à la trappe (c'est elle qui raconte, rappelez-vous, et elle était pas mal groggy au moment des faits). Pourtant, elle n'hésite pas à dire dans son récit, en revenant au présent, qu'en repensant à tout ça au moment où elle écrit elle n'est toujours pas tranquille.

Encore une métaphore ? Elle a fait le choix d'ignorer son amour, et ce choix la poursuivra toute sa vie ? Difficile à dire.

Je ne pense pas que l'auteur ait voulu mettre le mythe du vampire en avant, tout était, pour moi, extrêmement imagé afin de traiter d'un sujet sensible à cette époque (la passion amoureuse, sans doute), et ça doit être pour ça que ce livre m'a plu finalement. J'en sais rien. S'il avait été plus long, j'aurais peut-être pu en être sûre.

Je peux cependant dire maintenant haut et fort, avec fierté : j'ai aimé un livre avec un vampire dedans, scrogneugneu !!!

D'autres avis sur
http://www.livraddict.com/biblio/livre/carmilla.html


Lecture du Week-end à 1000, que j'ai réussi cette fois ! (bilan ici) Un livre sur sept chroniqué ... ouais, j'sais, je pourrais faire un effort et vous parler d'au moins un autre livre, d'autant que j'ai bien aimé "Le roman d'Ernest et Célestine" mais ... non, pas cette fois. Pas envie. Pis faut que j'aille me couper les ongles de pied, ça urge.

A que salut !

Tiens sinon y'a ça :
Un roman MM, un !
Ca aussi c'est un challenge chouette.
Celui-là aussi il prouve que tout peut arriver !

21/07/2017

Et c'est reparti pour un tour de calèche !! Attention aux chevaux quand même, parce que ça fait des gros cacas.

Bon ...
Pour être franche, vous faire et refaire le même article à chaque Week-end à 1000, je sens que ça va me saouler. A mon avis, je n'en ferais pas pour le prochain.
Fainéante ? Ouais, c'est mon deuxième prénom.


https://www.facebook.com/groups/548425825168377/?fref=nf
(comme pour la dernière fois, si tu cliques sur la mamage ça t'amène
directos sur le groupe fb du challenge. Mais tu peux aussi ne pas le faire)

Le but de ce Challenge c'est (on ne souffle pas au fond merci !!!) de lire 1000 pages en un week-end ! Sans déconner ?
Le truc idéal si, comme moi, tu as une PAL monstre que tu n'arrives pas à faire baisser. A ce moment-là, c'est facile, tu prends tout un tas de petits livres de 100 à 200 pages et tu verras, ça fait des miracles ! Ou alors un gros pavé te nargue là-bas, sur ton étagère, depuis trop longtemps, et tu décides de lui faire sa fête, c'est comme tu veux.

Allez, j'arrête de faire l'andouille et je vous présente ma sélection :




Ouais, comme la dernière fois, j'ai la flemme de vous faire une jolie photo avec une belle mise en scène étou, alors je fais une capture d'écran depuis mon compte Livraddict, rien à carrer. Et oui, j'ai vu, j'en arrive à un total de 1129 pages, mais que voulez-vous, c'est pas facile d'atteindre les 1000 au poil de cul près, j'ai fait de mon mieux. On s'en fout.

Le Challenge commence ce soir à 19h et finit dimanche à minuit. Je pense démarrer avec "Le roman d'Ernest et Célestine" histoire d'y aller léger au début.
Comme vous le voyez, il y a aussi deux mangas.
En fait, il se trouve que la dernière fois, j'ai foiré (bilan ici) alors que j'avais choisi des livres de 300 pages en moyenne, parfois plus. Du coup là je change de technique, voir si j'y arrive. Comme ce n'est que ma deuxième participation, je tâtonne encore un peu !

Putain je vous assure que là j'ai la nyak !! Je vais le réussir ce putain de Challenge, je vais y arriver !! Il me manquait 41 bordel-de-putain-de-chiasse de pages la dernière fois, alors là, hors de question que je rate à nouveau !!

Je ferais une mise à jour sur cet article une fois le challenge terminé, et cette fois j'essaierais de prendre une photo de la barre de progression que j'ai refait dans mon Journal à Clous (mais je promets rien hein).

Qui parmi vous participe ?

Update dimanche à 23h
z'avez vu ça ? Je suis en avance !

Et ouaip, fini !! Et les doigts dans le museau en plus ! J'ai même eu l'audace de prendre une photo :

(ouais je sais, c'est tout caca, j'ai fait des ratures ...)

C'est qui la championne ? J'suis pas la meilleure franchement ?!
Quoi mes chevilles ?
Elles vont bien, merci de vous en inquiéter.

En fait je pense que de mettre deux mangas rendaient les choses trop "faciles", je veillerais à n'en mettre qu'un la prochaine fois. Je vous ai dit que je tâtonnais encore un peu, laissez-moi donc le temps de trouver la recette qui me va !

C'est parti pour le blabla :
Vendredi à 23h : 255 pages lues (100 de plus qu'au début de ma première participation, je sentais que j'étais bien partie !)
Samedi à 12h20 : 384 pages lues (là je commençais vraiment à y croire, et je m'étais levée genre super tôt tout exprès)
Samedi à 15h20 : 491 pages lues (petit moment de fatigue, je l'avoue)
Samedi à 18h40 : 612 pages lues (lecture difficile, je ne pensais pas arriver au bout du livre, je voyais déjà se répéter ce qui m'était arrivé la dernière fois !)
Dimanche à 17h15 : 865 pages lues (levée beaucoup plus tard, et visite reçue dans l'après-midi, pas tranquille mais confiante)
Dimanche à 22h50 : 1129 pages lues (j'ai refermé le dernier livre puis je me suis souvenue que ma sélection faisait plus de 1000 et que j'avais donc tout déchiré !)

En ce qui concerne les bouquins, j'ai fait de belles découvertes, mais il y a eu aussi des déceptions et des moments dérangeants.

J'ai commencé avec "Le roman d'Ernest et Célestine", une très belle lecture pleine de moments drôles avec un message très fort délivré par l'auteur, je le recommande à tout le monde !
Puis : "L'œuf de dragon", très décevant pour moi qui suis en plein dans la lecture de la série du Trône de Fer, j'ai trouvé ça brouillon.
Ensuite : "Le lettre à Helga" ! A la fois tendre et un peu cru par moment mais surtout bourré de bons sentiments, de poésie et de charme, j'ai passé un moment très agréable (un livre que je recommande aussi, mais pour ceux qui n'ont pas peur de la nostalgie et des regrets)
J'ai fini la journée de samedi avec "Les belles endormies" ... un livre qui m'a mise très mal à l'aise, j'ai eu bien souvent envie de le refermer. Dérangeant, je ne le conseille pas à tout le monde ...
Le lendemain j'ai commencé avec "The beast is next to me", l'un des deux mangas que j'étais déjà certaine d'apprécier puisque l'auteure est parmi mes préférés, et de fait je ne m'étais pas trompée : j'ai passé un très bon moment !
J'ai tout de suite enchaîné sur "L'étranger de la plage", l'autre manga, et si je l'ai trouvé mignon par moment, avec des graphismes à la qualité bien supérieur au précédent, l'histoire était quelque peu fade quoi que la douceur générale ait été agréable.
Pour finir : "Carmilla", et pour ceux qui me connaissent vous savez sans doute que j'ai énormément de mal avec la figure du vampire dans la littérature, mais là j'ai été assez surprise par ce texte, très gothique, qui m'a embarqué dès les premiers mots, pour ensuite me laisser une impression d'inachevé une fois refermé, mais il n'est cependant pas impossible que je le chronique car j'en ai très envie !

Voilà voilà !
Très très contente de moi, quoi que je me sente un peu idiote. J'aurais pu prévoir que deux mangas dans le lot allègeraient forcément ! Hors de question que j'en remette deux la prochaine fois.

Et vous, comment ça s'est passé ?

Merci encore à ceux qui m'ont accompagné, autant sur Livraddict que sur le groupe du challenge, c'était comme d'habitude super de suivre les avancées de tout le monde !
Pressée d'être à la prochaine session !

Bonne nuit tout le monde !

Moi je vais aller prendre un cachet, j'ai mal à la tête, je crois que j'ai trop lu ...

16/07/2017

Sortez les trompettes et faites parler les tambours bande de feinéants ! Ce jour est à marquer d'une pierre blanche.

Bordel, j'sais pas comment vous le commencer cet article. Je m'y suis reprise à trois fois déjà.
Comment vous dire ça ?
Je vais bientôt avoir un pied dans le monde de l'édition en tant qu'auteure avec un livre d'un genre communément appelé : M/M. Comprenez par là : mâle/mâle. Donc oui, une histoire avec deux gars qui se roulent dessus, oui.
Pourtant, je lis peu de ce genre-là. Pour ça que je n'ai encore fait aucune chronique de livre M/M, à part deux mangas yaoi : celui-là et celui-là.
Voilà, c'est dit. Je vous ai avoué mon secret.
Pourquoi ? J'en sais rien. Inconsciemment, je sais que je vais tomber sur des textes mieux écrits que les miens, et donc j'aurais envie de détruire mon travail au napalm sans doute.

Mais vous connaissez cette connerie, que je vous ai sans doute déjà sortie : il y a toujours une exception qui confirme la règle, et je ne pouvais pas ne pas vous parler de ce livre-là.


Editeur : Mixed
Parution : 2016
Pages : 352

Résumé :
Jusqu'où iriez-vous pour vous venger ? Cyril est un homme brisé. Vide. Vide de toute raison, de toute espérance. Tout ce qui lui reste, c'est le but qu'il s'est fixé. Sa rage et sa haine sont les seules flammes qui brûlent encore en lui. Pour assouvir sa vengeance, il acceptera de plonger en enfer. Son enfer mais aussi celui des autres. Un jeu d'illusions et de miroirs qui le mènera aux frontières de la moralité, le contraindra à les repousser. Mais parfois, la rédemption se trouve au plus profond de la damnation.




Autant vous le dire tout de suite, et je pense que, de toute façon, vous l'aurez compris vous-même (ou alors vous êtes vraiment débile !), c'est pas joyeux-joyeux.

Moi-même je n'écris pas de guimauve, ça me gonfle. Mes personnages en voient des vertes et des pas mûres, et généralement je suis même plutôt contente de leur en faire subir de toutes les couleurs (ouais, j'suis méchante, et après ?). Mais là ... je crois que même moi, j'aurais jamais osé faire ça.

Je ne dis pas que l'auteure est sadique. Non. Ce que Cyril et son entourage subissent n'a rien d'injustifié - pas de banalisation du viol comme on en voit beaucoup dans les "romances" d'aujourd'hui, autant M/M que M/F d'ailleurs, pas de violence gratuite ou peu importe comment vous l'appelez - ce qu'il se passe entre totalement dans le cadre de l'histoire, dans l'atmosphère et l'intrigue. Ce que j'essaye de dire, c'est que l'auteure ne s'est pas "amusée" à décrire des horreurs simplement parce que c'est 'vendeur', mais uniquement parce que c'est le fond du roman : on plonge dans les bas-fonds et dans tout ce que l'homme peut commettre d'horrible.

Pour se venger, Cyril va devoir approcher un groupe de néo-nazi bien tordu, et au fur et à mesure de l'histoire il va s'anesthésier lui-même l'esprit et le cœur jusqu'à ne plus rien ressentir, jusqu'à se poser des questions sur le bien-fondé de ses décisions. Pour faire justice, il va devenir aussi cruel et insensible que ceux qui furent un jour ses bourreaux.

Suivre ses pensées étaient très intéressant. Tout se passe dans sa tête - c'est d'ailleurs écrit à la première personne du singulier - et j'avais l'impression, au bout d'un moment, que Cyril voulait que je me torture l'esprit autant que lui. Ce que l'homme est capable de faire et subir par conviction et/ou par nécessité est proprement terrifiant, et ce livre nous le fait parfaitement comprendre.

Mais (car oui, il y a un mais, vous me connaissez faut toujours que je râle) au bout d'un moment, Cyril commence à un peu trop s'apitoyer sur lui-même, à douter de lui et de sa quête vengeresse. Ce qui est normal, me direz-vous, mais il le fait sur un bon nombre de pages et je dois vous avouer que ça m'a un peu ennuyé. Ca ne dure pas longtemps mais suffisamment pour que j'en prenne note.

Fort heureusement, l'intrigue repart à fond de train à l'arrivée d'un nouveau personnage qui m'a bien surprise nommé Léo. D'abord totalement effacé, très secondaire, il m'a donné l'impression, au début, de n'être là que pour "justifier" que Cyril s'accroche à son humanité, et puis finalement il se révèle et je l'ai beaucoup aimé ! Un très bon revirement de situation maitrisé par l'auteure, qui m'a franchement déstabilisée, même si je lui reproche de n'être pas forcément crédible (toujours ce foutu 'mais', je ne peux pas m'en empêcher c'est terrible !)

Je suis obligée de mentionner l'écriture de l'auteure. C'est proprement parfait. Quand je lisais, j'avais tout bonnement l'impression que chaque mot était à sa place, que c'était ainsi que ça devait être. Il y a une harmonie et une beauté incroyable dans tout le récit qui rendent la lecture fluide. Ca m'a même permis de me rendre compte que j'avais encore beaucoup de progrès à faire !!

Parlons de la fin maintenant.
Ah bah oui, la fin ! Ca fait tout le poids d'un bon livre finalement. L'histoire peut être géniale et prenante, mais si la fin est ratée, tout le livre le sera pour nous. Ce qui est complètement con, faut l'admettre.

La fin de "Œil pour œil" n'est pas ratée. Je dirais même que c'est une vachement bonne décision de terminer un livre aussi sombre de cette façon. Mais (putain de chiasse, je vais arrêter avec ça ?!!!) je n'ai pas pu m'empêcher d'être un brin déçue. Parce que je voulais que ça finisse autrement, plus ... violemment. Je ne dis pas que c'est gentillet, je dis simplement que j'attendais quelque chose d'encore plus méchant, plus terrible que ça. Peut-être imaginais-je une fin à la Karine Giebel ? (ceux qui connaissent l'auteure comprendront de quoi je parle ...)

Ces quelques petits points m'empêchent de faire de ce livre un coup de cœur, et pourtant il y est presque. J'hésite encore d'ailleurs ... peut-être changerais-je d'avis d'ici quelques jours, avec le recul, mais pas pour le moment. Je l'ai terminé hier, et la fin est encore trop fraiche dans ma tête, je n'arrive pas à me défaire de cette petite note de déception.

Je terminerai simplement en vous disant : même si vous ne lisez pas de M/M, même si c'est un genre qui ne vous attire pas, il ne faut pas vous arrêter à ça. L'amour homosexuelle n'est pas le sujet principal de ce livre (c'est un thème important, certes, mais ce n'est pas le fil conducteur) ; il s'adresse à tous ceux qui n'ont pas peur de découvrir ce que l'homme, par vengeance égoïste, est capable de faire.

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Un nouveau Week-end à 1000 s'annonce : du vendredi 21 juillet 19h au dimanche 23 juillet 00h (le w-e prochain quoi !) et j'ai déjà construit ma PAL : pas moins de 7 livres ... et ne pense pas la modifier d'ici là.
Je ferais certainement un article pour vous la présenter, comme j'avais fait au mois d'avril pour ma première participation (ici)

Ah oui, petite précision : si tu veux faire connaissance avec l'auteure Cha Raev, qui est vraiment très gentille, de son écriture stupéfiante et de ses autres livres, c'est par ici :

L'un des sites pros les plus beaux que j'ai jamais vu !

T'inquiète pas, elle mord pas.

Ou alors, tu peux aussi te balader là (par contre fais gaffe, moi j'ai tendance à sortir les crocs) :
Il s'est passé quoi entre le tome 2 et le tome 3 bordel ?!
Lecture très très dur (et ça rime putain !)
Dernier coup de gueule.

02/07/2017

D'un tome à l'autre, tout peut s'écrouler ... (pensée profonde d'un dimanche pluvieux)

Ce sont des choses qui arrivent.

Je ne sais pas pour vous mais moi j'ai toujours du mal à lâcher. Laisser tomber, c'est pas trop mon truc. Pour un livre que je n'aime pas, dont je n'apprécie pas la lecture, finalement je baisse les bras, ça m'arrive, mais ça m'énerve tellement que je m'insulte moi-même... ce qui est con.

Alors imaginez un peu ce que je ressens quand ça m'arrive avec une série, nom de dieu de bordel à queue !!!


Editeur : Milady
Parution : 2013
Pages : 639

Résumé :
Lorsque Le jeune Alec de Kerry est emprisonné pour un crime qu'il n'a pas commis, il croit sa vie ruinée. C'est sans compter sur son étrange compagnon de cellule. Espion, voleur et noble à la fois, Seregil de Rhiminee est bien plus qu'il ne paraît. Lorsqu'il propose à Alec de devenir son apprenti, leurs vies changent à jamais. Alec découvre alors des routes inconnues qui mènent vers une guerre dont le tumulte ne l'avait jamais effleuré. Seregil et lui vont devoir s'infiltrer en territoire ennemi afin de découvrir quels complots s'y trament pour sauver la Couronne... ainsi que leurs propres vies. Mais la fortune est aussi imprévisible que le nouveau mentor d'Alec...


Il ne s'agit pas là de ma première expérience avec cette auteure : j'ai terminé, il y a plus de 6 mois, la série "Le royaume de Tobin", qui m'a littéralement soufflé ! C'est donc très motivée et en complète adoration que je me suis lancée dans "Nightrunner".
Mais ...
C'est pas pareil.
Là où Tobin m'a stupéfié par son originalité et sa richesse, "Les Maîtres de l'Ombre" m'a non pas déçue mais ... désappointé. Car c'est d'un classique un peu ... troublant (en tout cas, de la part de l'auteure, ça m'a étonnée) Et pourtant, j'ai choisi de chroniquer cette série-là.
Y'a rien à comprendre, cherchez pas (en fait si, j'ai le même problème que "Silo" et "Les fiancés de l'hiver" ; "Le royaume de Tobin" est tellement wahou que j'ai peur de ne pas lui rendre suffisamment hommage en le chroniquant, du coup je ne le fais pas. Ha, ha, ha).

En commençant ma lecture de ce premier tome, j'étais énervée. Parce que c'est d'un banal à pleurer.

Un homme mystérieux (Seregil, dans le cas présent) manifestement très au fait des conflits politiques du pays et très débrouillard dans son genre, sauve, pour une raison qu'il ignore lui-même, un garçon qui croise sa route, et dont l'enfance est très floue : Alec. Il lui propose ensuite, là aussi pour une raison qu'il ne comprend pas, de devenir son apprenti bien qu'il ait toujours refusé d'en avoir. Premier 'cliché' de la fantasy. Bon celui-là ça va, ça passe, ça ne me dérange pas (c'est pas comme le triangle amoureux qui, lui, me fait sortir de mes gonds!)

L'ennui c'est que la première partie de ce livre est terriblement lente et plate. Bon, c'était pareil avec le tome 1 de Tobin puisqu'on suit l'enfance du personnage principal de la série, qui n'est, à ce moment-là, qu'un petit garçon de 7-8 ans, donc je m'y étais plus ou moins habituée avec cette auteure et ça ne m'a pas dérangé. L'ennui c'est que, assez vite, vient un second 'cliché' (merde, je déteste utiliser ce mot, je le trouve super péjoratif ... et si j'utilisais plutôt : lieux communs littéraire ? (merci LemonJune)) et je vous le donne en mille !!!! Une prophétie tombe comme ça dans le texte, boum, comme un cheveux sur la soupe. Bordel.

Bon, rassurez-vous, j'aime bien les prophéties, l'ennui c'est qu'elles ne sont pas toujours - très souvent même - bien utilisées. Sauf dans "Fils-des-brumes" que j'ai chroniqué chroniqué dernièrement, mais je ne vais pas y revenir. J'ai l'impression d'aller dans tous les sens avec cette chronique ...

En seconde partie dans ce livre, c'est là que les choses s'enchaînent très vite : d'innombrables personnages viennent s'ajouter à Seregil et Alec, de très nombreuses coutumes également lorsqu'ils arrivent enfin à gagner la ville de Rhiminie, et voilà que des groupes politiques se dévoilent, plus ou moins liés à une vieille histoire de mariage qui remonte à plusieurs générations, sans compter que les 2 personnages principaux se voient confier des missions d'infiltration et d'espionnage à n'en plus finir ... bref, ça s'enchainait trop vite et j'étais perdue (je n'arrivais pas bien à reconnaître un personnage d'un autre, par exemple)

Le point positif (parce qu'il faut bien qu'il y en ait un!) c'est que Seregil et Alec sont diablement bien développés et utilisés par l'auteure ! Des personnages si profonds, qui se développent si bien et qui promettent tant de chose, c'est un vrai délice ! Je me suis très vite attachée à ces deux idiots, entre Seregil, libertin, charmeur et secret, et Alec, un peu naïf, franc et prude, je trouve qu'il forme un bon duo, à la fois comique et familier.

Malheureusement, ce n'était pas assez pour me motiver à continuer la série (qui compte 4 tomes en France et est toujours en cours de publication), et j'ai donc refermé ce tome en étant persuadée que je ne continuerai pas.

L'ennui, c'est que parfois, on n'a pas le choix.

Des jours après avoir rendu ce livre à une amie à qui je l'avais emprunté, j'étais envahie de souvenirs et de questions. Seregil et Alec ne voulaient pas me quitter. Je me demandais toujours : et après ? Qu'est-ce qui va leur arriver ? Et maintenant ?! Et alors ?!! Du coup, j'ai rappelé ma pote et je me suis radinée chez elle pour lui piquer le tome 2.

Bawais, des fois, on ne fait pas ce qu'on veut. Ce sont les personnages qui décident.

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Update du 26 novembre 2016

Du coup, je viens de finir le tome 2, et permettez-moi de vous dire pour commencer, que j'ai nettement plus aimé que le 1.



Edition : Milady
Parution : 2013
Pages : 648

Résumé :
Seregil, véritable maître du subterfuge, a appris toutes les ficelles de son métier d'espion à son protégé, le jeune Alec. Ensemble, ils ont déjà accompli de périlleuses missions et risqués leur vie plus d'une fois.
Mais le lourd secret que porte le magicien Nysander, et dont il ne confie que des bribes à Seregil, pourrait bien faire peser sur les deux compagnons une menace fatale ... Car que peut-on face à la sorcellerie et au mal absolu ?



Le début ressemble pourtant fortement à ce qu'il se passait au début du 1er tome : une scène qui fait peur, une autre plutôt drôle, et puis une mission mystérieuse. Mais j'étais tellement heureuse de retrouver Seregil et Alec et que j'en avais rien à carrer !

Mais j'ai quand même pas très bien compris au début où voulait en venir l'auteure. Le tome précédent terminait sur un joli petit mystère, sans compter l'arrivée de cette prophétie, pourtant la première moitié de "Les Traqueurs de la Nuit" ne l'évoque pratiquement pas, et les missions, sans liens entre elles, s'enchaînent pour nos 2 héros. Je ne pouvais pas m'empêcher d'être un peu déçue, mais j'ai tout de même continuer ma lecture (après tout, ce n'est pas comme si je ne m'attendais pas à cette légère déception, j'en avais bien conscience au contraire). J'ai donc décidé de jouer le jeu.

L'évolution des personnages de Seregil et Alec se poursuit, et je les ai encore plus aimé !! C'est incroyable comme ils sont intenses ces deux-là. Et, heureusement, le mystère est revenu très vite, d'un coup, comme un gros coup de vent dans la tronche. L'intrigue est repartie à fond de train, et j'ai avalé les pages avec bonheur.

Ce que j'ai apprécié, c'est que l'auteure n'a pas rajouté de personnages, elle se contente d'approfondir ceux du premier tome, ce qui m'a permis de m'accoutumer à eux alors qu'ils m'avaient trop submergé dans "Les Maîtres de l'ombre" et j'ai trouvé ça sympa, et intelligent.

Le seul petit truc que je lui reproche, c'est le manque de détails un peu ... "adultes", je dirai. Oui, je parle de sexe, mais pas seulement. A croire que l'auteure a peur de choquer son lectorat et refuse de donner trop de descriptions durant certaines scènes de maltraitance ou de galipettes rémunérées. Et c'est un peu frustrant. Non pas que j'aime quand c'est gore ou cru, mais quitte à mettre des scènes osées, autant les rendre parlantes non ? Alors que là, ça n'était malheureusement pas le cas. 'Fin, je me comprends, et c'est le principal, zut.
Sachez seulement que c'est l'une des raisons pour lesquelles je n'en fais pas un coup de cœur.

Mais alors le must, ce qui m'a le plus envoûtée, ce sont les clins d'œil discrets, minimes, et que seuls ceux qui ont lu récemment et adoré "Le royaume de Tobin", pourront sans doute voir et apprécier. Les intrigues de Nightrunner se déroulent des centaines d'années après les aventures de Tobin et ses compagnons, mais pourtant ... j'en dis pas plus, sinon je risque de me faire des ennemis.

Une dernière petite chose cependant : la fin est, encore une fois, classique, mais très bonne ! Comme quoi, même avec du traditionnel, on peut faire du sensationnel, et l'auteure le prouve très bien ! Je suis très intriguée de voir ce qu'il se passera dans le tome 3 en sachant ce que je sais (l'ennui c'est que je ne revois pas ma pote d'ici un bout de temps, va falloir que je me débrouille autrement ... ).

Voilà. Une série dont je suis accro, maintenant c'est certain.


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Update du 2 juillet 2017

Ouais, je reconnais que j'ai pris mon temps pour lire le tome 3, ouais ... accrochez-vous à vos bottes les pottos, parce qu'y'a du mécontentement dans l'air !


Editeur : Milady
Parution : 2014
Pages : 759

Résumé :
Alec et Seregil ont décidé de quitter leur terre d’adoption, Skala, désormais hantée par trop de souvenirs douloureux.
Cependant la guerre continue de faire rage, et la reine Idrilain, qui a besoin d’eux, met un terme à leur retraite. Leur nouvelle mission : prendre part à une délégation diplomatique en Aurënen, le pays d’origine de Seregil.
Dans ce royaume légendaire, où se mêlent magie et honneur, il devra affronter les démons de son passé, pendant qu’Alec se découvrira des origines insoupçonnées …





Me suis fait chier, mais d'une force intersidérale !!! Sans déconner, il s'est passé quoi ?!
J'ai pas compris.

Revenons un peu en arrière si vous le voulez bien : à la fin du tome 2, Alec et Seregil se retrouvaient après que le plus jeune ait été capturé par le grand méchant, puis venaient à bout des vilains grâce à l'appuis de leurs amis. Mais de terribles pertes ont bien failli les séparer, et ils ont tout de même décidés de se donner une chance en tant que couple. Oui oui. Nous avions donc un Alec particulièrement jeune encore un peu indécis et très gêné par la tournure que pouvaient prendre les choses, et un Seregil bien décidé à attendre qu'il soit prêt, sans le brusquer.

Commence ensuite le tome 3.

Des mois ont passé. Alec et Seregil sont désormais un couple, avec tout ce que ça implique. Donc oui, dès qu'ils le peuvent ils se sautent dessus. Déjà, mauvais point : et la complexité d'un amour naissant alors ? Et les balbutiements des débuts d'une vie à deux, et de la vie sexuelle aussi ?

Allo !!! M'dame Flewelling, t'aurais pas choisi la solution de facilité là par hasard ?! C'est sûr que là pour le coup vous n'avez pas été beaucoup embêtée ...

Je sais que ça peut paraître idiot de faire un caca nerveux pour ça, mais j'étais vraiment totalement perdue ! J'avais l'impression de me retrouver avec deux personnages que je ne connaissais pas tant ils sont tous les deux différents - surtout Alec, qu'on ne voit pas du tout passer de l'adolescence à l'âge adulte en réalité ! - et j'ai mis énormément de temps à accrocher (en vrai, je ne suis pas certaine d'avoir accroché une seule fois ...)

S'il n'y avait que ça, j'aurai sans doute pu m'adapter, mais l'intrigue elle-même ne m'a pas du tout aidée. Alec, Seregil et tout une troupe de soldats et de gens importants sont envoyés en Aurenen, terre natale de Seregil, pour une mission diplomatique. Du coup, on a une bonne vingtaine de nouveaux personnages qui nous tombent sur la gueule, comme ça, d'un coup, avec des noms très complexes (en gros les Aurenfays c'est un peu l'équivalent des elfes pour vous expliquer simplement) qui tous appartiennent à des clan différents qui sont soit alliés soit ennemis ; le tout agrémenté de mots super difficiles en langue aurenfay qui ne sont expliqués qu'une seule fois et utilisés ensuite à tout va, ce qui fait que je les mélangeais tous, les personnages comme les mots.

Très très difficile, j'ai vraiment dû me faire violence pour le lire ce livre ! Parce que non seulement on change comme ça brutalement de décors, alors que les 2 précédents tomes nous avaient accoutumé à Skala et aux mêmes personnages, mais en plus il ne se passe rien, rien strictement rien jusqu'aux ... 50 dernières pages je vais dire (et encore, j'suis sympa !). Le tout n'est que discussions qui n'en finissent pas et situations qui se répètent jusqu'à ce que oh miracle ! arrive une petite énigme qui mène à une mini enquête policière qui m'a un peu fait pitié et qui ne m'a pas intriguée du tout parce que j'ai vite tout compris.

Vous la sentez la grosse déception là ?

Déçue, déçue, très déçue !

Je n'ai reconnu ni Alec, ni Seregil, ni la magie simple des 2 premiers tomes, tout était extrêmement confus et puis la conclusion arrive comme ça, par terre, l'auteure la dépose à nos pieds comme un chien fout sa crotte.

En plus pour ne rien arranger, la couv est vraiment pas belle, nos deux héros ont vraiment une sale tête là-dessus. Déjà les tomes 1 et 2 c'était un peu limite pour moi, mais alors là pardon mais non merci !

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Du coup, j'hésite vachement à lire le tome 4 ... mais bon, comme je l'ai déjà acheté, ce serait con de ne pas l'ouvrir. Je vais devoir me forcer, je le sens, et quand ça commence comme ça c'est pas bon du tout !

Update du 21 mars 2018

Rassurez-vous, je ne me suis pas forcée ! J'ai lu ce tome pour mon challenge La Révolte des Séries. Et il se trouve que c'était plutôt bien, même si ça n'a absolument plus la même saveur.

Éditeur : Milady
Parution : 2014
Pages : 533

Résumé :
Après leur victoire en Aurënen, Alec et Seregil ont regagné Rhíminie.
Mais difficile pour eux de s’y sentir à leur place, alors que la plupart de leurs amis sont morts ou en exil. Afin de tromper leur ennui, ils acceptent une mission qui les conduira de nouveau sur les terres natales de Seregil. Mais en chemin, ils tombent dans une embuscade, sont séparés et finissent vendus comme esclaves. Seregil s’accroche à la vie dans l’unique espoir qu’Alec soit toujours de ce monde. Quant à Alec, son étrange maître ne s’intéresse pas tant à lui qu’à son sang. En effet, son ascendance unique le rend capable de produire un trésor exceptionnel…



Bon, là je suis moins vénère qu'après ma lecture du tome 3. Je crois que je me suis habituée au couple que forment Alec et Seregil. Mais de là à l'aimer...

J'ai mis le doigt sur ce qui me gêne. En fait j'aurais clairement préféré qu'ils ne soient pas amants. Ils sont mignons, j'adore les romans de fantasy mettant en scène un couple homosexuel, mais ensemble ils m'ont toujours fait penser à des frères et les voir amoureux comme ça me met mal à l'aise, ça ne me touche pas. Et j'en arrive à me traiter de tous les noms !

L'histoire promettait d'être une redite du tome précédent, donc c'était assez mal parti, Alec et Seregil repartant pour Aurenen, mais le rebondissement était plutôt plaisant et bien intégré par l'auteure, donc au bout d'un moment j'étais embarquée.

Oui mais voilà qu'elle se casse encore la gueule ! Elle a mal mené son truc et beaucoup de scènes m'ont fait penser au tome 1. Si seulement cette captivité avait durée moins longtemps. Nan mais, 500 pages pour répéter les mêmes choses ? Ça va bien 5 minutes.

Je suis plutôt bonne poire alors je suis allée jusqu'au bout, d'autant que je venais d'abandonner un autre livre et j'avais pas envie de faire 2 fois la même, mais la fin de ce livre n'avait aucune saveur, ce n'était que des répétitions de ce qu'on avait découvert quelques pages avant... En plus, si j'ai bien compris, le tome 5 semble être une suite directe de celui-ci et franchement je n'ai pas envie de relire les mêmes choses réexpliquées encore et encore.

Il est clair à présent que les "aventures" (oui, entre guillemets, sentez l'ironie !) d'Alec et Seregil ne m'intéressent plus. Il y a un an et demi, quand j'ai commencé cette série, j'applaudissais l'auteure pour son audace et la façon dont elle avait réussi à faire du bon avec du classique dans le genre et le thème, mais plus j'avance plus j'ai l'impression qu'elle est dans la facilité.

Du coup je ne peux pas m'empêcher de comparer, de plus en plus, avec "Le royaume de Tobin", du même auteure, en 6 tomes, que j'avais adoré du début à la fin et dévoré comme une affamée. Je vois clairement maintenant la différence entre les 2. Nightrunner est bon, mais pas surprenant, et pour moi qui commence à avoir beaucoup de séries de fantasy à mon actif, c'est laçant, répétitif, et ennuyeux.

J'ai perdu la partie ! Dommage pour moi, ça me gave et me chagrine mais bon, voilà, je le dis : j'abandonne ici. 
Au revoir Alec, au revoir Seregil, passez le bonsoir à Micum et bonne continuation pour la suite !
 
D'autres avis sur

https://www.livraddict.com/biblio/livre/nightrunner-tome-4-le-retour-des-ombres.html

S'il y en a une qui parle magnifiquement bien de cette série, c'est Tachan, une bloggeuse au talent fou que j'adore ! Sa chronique ici (et profites-en pour te balader sur son blog, c'est un foisonnement de trucs trop bien !)


Conseil de vie : quand tout va mal, va faire dodo.

À que salut !!

Tiens, si t'as rien d'autre à foutre un samedi soir :
Ça c'est le livre que j'ai abandonné... j'suis pas fière.
Dans la tête d'un chat philosophe.
Angry Mom est un drama vraiment génial !