30/07/2016

Un jour moi aussi j'ferais ça. Je tuerais des gens. Je le sais. C'est écrit.

Qui ne s'est pas dit un jour : lui, je le tuerais !! (ou elle, ça s'applique aux deux sexes)
Qui ?
Allez, faites pas genre "pff beuh nan pas mouaaaaa, j'ai absolument pas de pulsion morbide mouaaaaa", je sais que c'est faux. On s'est tous dit ça un jour. On a tous eu un jour envie de tuer quelqu'un.
Moi ça m'arrive constamment. Tous les jours pour être précise. D'ailleurs, pour prévenir une éventualité, parce que j'aime être prête pour toutes les occasions, bah j'ai toujours un couteau dans mon sac.
Vouiiiiii ... c'est vrai. J'mens pas. J'ai, un, couteau, dans, mon, sac.
Par contre j'ai pas de capote.
Ca en dit suffisamment sur mes relations sociales je crois ...

Ca fait réfléchir hein ? Faut se méfier des gens sur lesquels on crache dans la rue. Parce qu'on ne sait pas ce qui se passe dans la tête des gens.
Nan.
On sait pas.

Aujourd'hui, je vais vous parler du dernier polar que j'ai lu, parce que vraiment il le mérite :

Editeur : Rivage
Collection :  poche noir
Parution : 2013
Pages : 448

Résumé :
A la veille de la Seconde Guerre mondiale, dans le climat étrange du Japon impérial, une stupéfiante série de meurtres déroute la police et tient la population en haleine. Ce qui commence comme un classique mystère de chambre close, par l'assassinat du vieux peintre reclus Heikichi Umezawa, prend une dimension unique en son genre lorsque les cadavres de la famille Umezawa sont progressivement retrouvés, chacun amputé d'une partie de son corps en fonction de principes astrologiques et alchimiques, afin d'assembler une entité supérieure : Azoth.
Qui a assassiné Hekichi, violé et tué sa fille aînée, puis tué ses six autres filles et nièces ? Des notes, retrouvées près du corps de Heikichi, expliquent où chercher les filles disparues, et pourquoi telle partie du corps de chaque victime doit être prélevée. Qui est ce docteur Frankenstein japonais ? Pourquoi avoir laissé ces documents ? Que signifie son œuvre picturale, consacrée au zodiaque ? Heikichi serait-il encore vivant pour que s'accomplisse ainsi ce qui est annoncé dans ses notes ? Dans ce cas, qui est le premier mort ? Ou alors avait-il une âme damnée prête à mener à bien son projet délirant ? Et... où est passée Azoth ?
Près d'un demi-siècle plus tard, sollicités par une femme dont le père récemment décédé a été mêlé à l'affaire, l'astrologue, logicien et détective Mitarai et son assistant Ishioka s'attaquent à cette énigme diabolique.



Pour tout vous avouer, j'ai été séduite par ce livre non pas parce que l'énigme policière me paraissait alléchante, mais parce que l'époque à laquelle ladite énigme se déroule me plait beaucoup. Japon impérial d'avant-guerre, j'adoooooore ! Sauf que, comme une belle conne, je n'ai lu que la moitié de ce résumé, du coup le début de la dernière phrase m'a complètement échappé : "Près d'un demi-siècle plus tard ..."
Ouaip.

*soupir*

L'ennui c'est que j'suis quelqu'un de très fière. Horriblement fière. Donc, une fois le livre ouvert, j'ai refusé de le refermer. Du coup, je tirais la gueule en lisant les premières pages, parce qu'en fait, nous suivons simplement 2 détectives qui n'en sont pas (un astrologue-diseur de bonne aventure et un illustrateur), recrutés par une jeune femme qui s'avère avoir un lien avec l'énigme, et ce 40 ans après les meurtres. Nous sommes donc, non pas en 1936, l'époque desdits meurtres, mais en 1976. Une époque qui, clairement, m'attire déjà beaucoup moins.
Je commençais donc ma lecture avec des grimaces et des soupirs d'ennuis.

Et le problème, c'est que l'intrigue est trèèèèèèèès longue à se mettre en place ! Presque la première moitié du bouquin est soporifique au possible ... du moins le croyais-je, jusqu'à ce que tout à coup je me rende compte que j'avais lu plus de la moitié sans le vouloir, et que j'avais donc été malgré moi embarqué par cette énigme.

Mitarai et Ishioka, durant ces premières pages, ne font que parler, parler, parler, parler, échafaudant des théories à propos de ce qu'ils savent de l'énigme, des meurtres, et de l'enquête menée en 1936 suite à la mort du peintre et du reste de sa famille. Sauf que, tout à coup, les choses accélèrent, les pièces du puzzle sont décortiquées les unes après les autres, et j'étais obligée de connaître la fin ! J'étais obligée d'essayer de résoudre cette énigme !
Ou du moins d'essayer.
Inutile de vous dire que j'ai pas réussi ...
Et quand l'auteur nous révèle la vérité, la supercherie, la solution de l'énigme !!! AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaa ! Que je me suis sentie bête !! Parce que c'était là, sous mon nez putain de bordel à queue !!!

J'en reviens toujours pas.
C'est simple, j'avais l'impression de lire du Hercule Poirot mélangé à du X-Files.
Une telle maîtrise de l'énigme et du mystère devrait être davantage connue, malheureusement, si l'auteur a été de nombreuses fois traduits en anglais, "Tokyo Zodiac Murders" est sa seule oeuvre traduite en français ... à que dommage !

Je pense que vous avez deviné pourquoi je n'en fais pas un coup de cœur : la longueur de la première partie est trop assommante, et franchement j'en reviens toujours pas d'avoir été au-delà de ça. J'suis tellement fière de moi !

Et vous, ça vous est déjà arrivé de vous dire que vous tuerez quelqu'un ? Ou simplement d'en rêver ?
Parlez-moi de vos fantasmes, j'suis toute ouïe ...

Ce que j'ai dans la tête en ce moment :
Tyler Hoechlin en collant !!!! Tyler Hoechlin en collant de Superman putain !!!!!!!!!!!!!!!!!

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